Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

jeudi 19 avril 2018

Un passager clandestin sur Sabay Dii. Mais quel est donc cet oiseau ?

Après avoir passé une fort agréable journée à me reposer, barboter et traînasser sur l'île de Ko Miang, dans l'archipel thaïlandais des Similans, il est temps de reprendre la route pour rejoindre Phuket et effectuer les formalités d'entrée en Thaïlande, car, théoriquement, je n'ai pas le droit de quitter mon bateau, tant que je n'ai pas rencontré les services de l'immigration, des affaires maritimes et de la douanes pour obtenir ce qu'on appelle la "clearance" d'entrée dans le pays. Je suis donc, toujours en théorie, en infraction, lorsque je vais me balader sur la plage, et même lorsque je nage autour de Sabay Dii. Mais en Thaïlande, on n'est pas en Inde, ni en Nouvelle Zélande, ni en Australie, et les autorités font preuve d'une grande bienveillance à l'égard des voiliers de croisière étrangers.

Départ de très bonne heure, car il y a environ 50 milles à parcourir, d'autant que les prévisions météo ne sont pas très excitantes. Pétole, pétole, pétole ! Et effectivement, à part une heure de vent entre 6 h et 7 h du matin, ce sera le calme presque plat. A peine quelques risées sous les nuages.
Vers midi, alors que je peaufine le réglage du génois, je découvre un tout petit oiseau accroché à la filière bâbord. 
En voila un qui a eu beaucoup de chance en se trouvant sur ma route, car un petit oiseau terrestre perdu à 50 km des côtes n'a que très peu de chances de survivre. Celui-ci était à la limite de l'épuisement. Quand, sur le bateau, je passais près de lui, il avait du mal à s'envoler et après une dizaine de mètres, il revenait s'affaler à bord.
Comment a-t-il pu arriver là ? Mystère !
Peut-être a-t-il été terrorisé par un orage ? A moins qu'il n'ait eu un problème de boussole ... Étrange !
Après une petite demi-heure pendant laquelle il est resté aux aguets, il s'est endormi.
 se contentant d'ouvrir un œil et de changer de perchoir, chaque fois que je remuais une écoute.
Le vent restera toujours aussi faiblard. Je prends mon mal en patience jusqu'à 15 heures, et finis la journée par deux heures de moteur, pour ne pas arriver en pleine nuit à Nai Yang, même si je connais bien la zone. Mon passager clandestin attendra gentiment que la plage et ses grands arbres soient à une centaine de mètres pour tenter avec succès un décollage.
Merci Sabay Dii

Appel à tous, appel à tous, appel à tous (et surtout aux copains) : je n'ai jamais vu un tel oiseau. Il ressemble à un petit rapace par son allure générale mais son bec est si petit et n'a rien de celui d'un faucon par exemple. L'oiseau n'est pas bien gros (15 cm maximum) et me fait penser à un juvénile. Si vous avez une idée, laissez-moi un message. Merci d'avance.

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