Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

mercredi 25 janvier 2017

En route pour Bali

Moins de 20 milles nautiques séparent Lombok de Bali.
Mais il faut parcourir une bien plus grande distance pour rallier deux bons abris. Ainsi, 75 milles séparent Medana Bay (Lombok) de Lovina (Bali), et à peine moins en partant des îles Gili. Bref, il faut une grosse journée de navigation.. D'où un départ très matinal (à 5 heures) le 12 septembre 2016.
Bali et ses volcans sont visibles depuis Lombok
Beaucoup de drôles d'OFNI (Objets Flottants Non Identifiés). En fait, ce sont des installations dérivantes de pêche.
Un pêcheur rejoint à la voile son dispositif de pêche. Belle démonstration de navigation.
Toute la matinée s'effectuera avec un bon vent de travers ou au portant.
Ensuite ce sera du vent très instable dans le nez. Moins rigolo et surtout moins rapide.
Arrivée à Lovina en fin d'après-midi.
Beaucoup de bateaux sont mouillés, car les deux rallyes à la voile traversant l'Indonésie se retrouvent ici.

Lovina est justement en grande fête.
Et vous allez bientôt voir que nous allons en profiter.

mardi 24 janvier 2017

Gili Air en 2010 (le paradis perdu)





Après avoir posté mon dernier article sur les îles Gili, je n'ai pas pu résister à l'idée d'aller rechercher mes photos de Gili Air faites lors de mon passage en 2010.








C'était il n'y a pas si longtemps que ça !!! Gili Air était alors un havre de paix.
Une des quatre seules paillotes de l'ouest de l'île. C'est là que je logeais.
Le bistrot-épicerie de l'île
Une calèche de temps en temps, faisait le tour de l'île.

Juste ce qu'il fallait pour admirer le coucher du soleil
Une partie de l'île (le centre) était marécageuse
Le sud de l'île, d'où l'on voit Lombok.

La côte Est de l'île. Au loin, les volcans de Lombok (le Rinjani).
 Gilii Air était alors une île de pêcheurs et de constructeurs de superbes barques.

On pêchait encore à la voile, eh oui !
L'endroit était charmant



La nature avait encore son mot à dire.


Ce petit paradis que vous venez de découvrir s'est malheureusement transformé en quelques années (juste 6 ans) en une île bondée de touristes, où échoppes, hôtels et centres de plongée ont poussé comme des champignons tout le long du tout petit littoral, où l'ancienne piste alors si tranquille est parcourue par tant de calèches qu'il n'y a plus de place pour les promeneurs, où le vacarme des bistrots et boites de nuit ne permet plus d'entendre le bruit de la mer, et où il y a tellement de bateaux à moteur amarrés aux arbres que la balade au bord de l'eau est devenue une véritable course d'obstacles.
Seuls les paysages lointains restent inchangés, toujours aussi somptueux.

Amis de la tranquillité, en arrivant du côté de Gili Air, passez votre chemin, et allez jusqu'à Gili Meno (en espérant que la gangrène épargne cet îlot).

mercredi 18 janvier 2017

Les îles Gili

Tout près de Lombok se trouvent les îles Gili.
Au nombre de trois : Gili Air, Gili Meno et Gili Trawangan
J'y étais venu avec mon sac à dos en 2010.
A l'époque, Gili Air avait la réputation d'un endroit très tranquille et agréable, Meno était pratiquement inhabitée et inaccessible faute de bateaux, et les junkies venaient à Trawagan pour les rave-party et pour se défoncer.
Je m'étais contenté d'aller à Gili Air où j'avais passé une superbe semaine dans l'une des quatre seules paillotes de la façade occidentale de l'île. La journée commençait par un footing tout autour de l'île (une petite demi-heure en courant tranquillement), et puis baignade à longueur de journée dans une eau très claire et peu profonde, sans jamais voir personne. A l'ombre de quelques palmiers, je pouvais bouquiner peinardement, Pour manger, j'avais la solution de me faire la popote dans ma paillote ou celle d'aller manger de l'autre côté de l'île où il y avait trois guesthouses proposant des menus modestes et très bon marché. Elles offraient aussi des sorties en mer avec ou sans plongée à des prix raisonnables, mais je n'en avais pas profité. Bref, mon séjour avait été fort plaisant et reposant.
Ayant cet agréable souvenir en mémoire, je ne voulais pas rater l'occasion de revenir faire un petit tour, depuis la baie de Lombok toute voisine où était mouillé Sabay Dii.
Quelle surprise !
A plusieurs kilomètres de Gili Air, on entendait déjà le boum boum de la vie trépidante de cette île complètement métamorphosée.
En fin d'après-midi, des dizaines de bateaux qui font la navette entre Gili Air et Lombok reviennent s'amarrer
Eh oui ! En seulement 6 ans, la si paisible Gili Air s'est transformée en un chapelet de restaurants, hôtels, centres de plongée, boutiques de vêtements, boîtes de nuit... C'est bruyant, grouillant de monde. L'île est toujours interdite aux véhicules à moteur, mais l'ancienne petite piste périphérique si tranquille à l'époque est aujourd'hui encombrée de calèches à cheval se suivant les unes les autres en transportant une noria de touristes rejoignant leurs gites ou leur club de plongée. Les bouteilles d'air comprimé circulent dans tous les sens sur le dos des locaux qui jouent les sherpas des moniteurs de plongée étrangers. Bref, Gili Air n'est plus recommandable qu'à ceux qui viendraient chercher en Indonésie, une vie frénétique dans un cadre enchanteur mais bondé et extrêmement confiné. Quant à Gili Trawangan, on dit que la police y a fait le ménage et que l'île est redevenue à peu près fréquentable. Mais rien de folichon. Et Gili Meno, me direz-vous ?
Eh bien c'est la question que je mes suis aussi posée. Du coup, dès le lendemain de mon arrivée à Gili Air, je laissais Sabay Dii au mouillage et partais en annexe à Gili Meno qui est devenue, en plus cossue, l'équivalent de l'ancienne Gili Air.
En arrière plan Gili Air vue depuis Gili Meno
On est ici encore à Gili Meno. Voila à quoi ressemblait Gili Air, il y a dix ans












Autour de Gili Meno l'eau est très claire et riche en corail et poissons. Le seul problème est la multitude de bateaux qui viennent de Gili Air pour déverser leurs cargaisons de baigneurs.






Pas mal quand même. Heureusement qu'il reste Gili Meno et que cet îlot est maintenant protégé par un cahier des charge visant à limiter son développement touristique. Ouf !