Dans l'itinéraire du genre course-contre-la-montre que nous avait concocté Rathnam, nous devions rester un jour à Havelock, mais dès que je suis arrivé sur cette île, je l'ai trouvée assez sympa et, vu que c'était la seule à être réellement habitée de façon structurée, et la seule sur laquelle nous avions le droit de circuler librement, je me suis tout de suite mis en quête d'une moto pour en faire la tour le lendemain.
Et je n'ai pas été déçu ...
Je me suis d'abord rendu au "village", si l'on peut dire, car sur Havelock, il y a très peu d'habitants et l'habitat est très dispersé, les gens vivant dans des cases ou des maisonnettes, au milieu de leur lopin de terre. Mais comme il y a un petit port et que tout ce qui entre ou sort de l'île doit passer sur son quai, et en particulier les touristes, un petit village s'est construit entre le port et la zone des "guesthouses" et des "ressorts", avec une banque, un marché, une mosquée et un temple hindouiste, quelques épiceries et petits restaurants, et un arrêt du seul bus circulant sur ce confetti terrestre.
Comme vous pouvez le constater sur l'image satellitale ci-dessus, la partie Sud de l'île est complètement sauvage.
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On est juste à l'entrée du port, et le bus attend les passagers pour rejoindre la route des hôtels |
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Les gens qui ne vivent pas du tourisme sont très démunis |
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Les barques à tout faire |
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Le vélo ou le tricycle sont le moyen de transport courant |
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Il y a quand même quelques motos et scooters |
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Ce n'est pas la "Route de la soie", mais la route des hôtels |
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On est à la veille de la fête traditionnelle indienne des couleurs |
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Le coiffeur barbier |
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Une petite épicerie |
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Par endroit la route ressemble à une route, comme ici près des hôtels, mais dès qu'on s'éloigne de ce secteur, ça change ! |
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L'unique car arrive au marché du village (à deux kilomètres du port) |
Le marché est bien organisé, propre et très bien approvisionné. De beaux fruits et légumes. Beaux mais chers car une partie provient de la Grande Île Andaman, et même de l'Inde (à plusieurs milliers de kilimoères) ! Il faut donc payer le transport.
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Les radis blancs, excellents |
J'avais sous mes yeux tout ce que je pouvais désirer pour remplir le bateau en vue de trois semaines sans ravitaillement. Une fois mon marché fait et mes produits mis à l'abri du soleil, je suis parti sur la côte Est de Havelock, très étonnante car elle est essentiellement constituée d'un récif frangeant fait de corail mort, sillonné de quelques passes par lesquelles des barges viennent jusqu'à la plage pour déverser leurs gros matériaux (surtout de construction : ciments, parpaings, tôles, ferrailles).
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La plage de Kalapathar constitue le cul-de-sac de la route |
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On trouve dans la partie Nord de l'île d'importantes plantations d'un petit palmier dont on ramasse le fruit
(ça ressemble à de très grosses amandes) mais je ne sais pas ce qu'ils en font/ |
Je ne vous montrerai pas d'image de la "plage de l'éléphant" voisine de celle où était mouillé Sabay Dii, car cet éléphant que l'on venait voir prendre son bain quotidien est mort.
Snif !
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