Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

dimanche 27 novembre 2011

Sabay Dii : le retour

Après avoir baroudé pendant un peu plus d'un mois entre le Mexique et le Guatemala, et avoir visité de superbes sites archéologiques (dont vous verrez bientôt de belles images), retour en bus
puis en stop
jusqu'à Barillas,







où je retrouve Sabay Dii qui doit piaffer d'impatience.












En fait mon beau bateau a triste mine, recouvert de chiures d'hirondelles des marais
Du bouleau de nettoyage en perspective (mais beaucoup moins dramatique que les rats de Golfito) avant de remonter la côte Pacifique du Salvador et du Guatemala, pour rejoindre le Mexique.
Bientôt les cartes marines et la météo pour que vous sachiez tout sur cette prochaine navigation

Oaxaca (suite et fin)

Oaxaca est non seulement une belle ville, mais c'est aussi un centre régional extrêmement actif,
économiquement et culturellement.
La preuve en image
...


 Nombreuses festivités, festival divers, musées exceptionnels
et bien sûr, fêtes religieuses,
comme la grande fête du Saint de la ville (fin octobre)..
A cette occasion, on tapisse la cathédrale de fleurs,
(et pas en plastique) ;ça embaume ...
A cette occasion aussi, on tire des feux d'artifice à l'ancienne :
ce sont des hommes déguisés en taureaux qui portent sur leur dos les fusées ;
en tout ça en courant au milieu des spectateurs
C'est très spectaculaires et les mexicains petits et grands adorent.
Oaxaca a aussi une très grande place très vivante : le zocalo









Enfin , il ne faut pas oublier que Oaxaca
est le grand marché de la région
et donc le rendez-vous des indiens zapothèques







 et autres...



vendredi 18 novembre 2011

Oaxaca aujourd'hui

Avant l'arrivée des espagnols sur le continent américain, Oaxaca (qui s'appelait alors Huaxycacac) était une place forte tenue par les aztèques. Ce comptoir très éloigné de leur capitale Tenochtitlan (Mexico) était un poste militaire important et permettait aussi, par l'impôt, de fournir l'empire aztèque en denrée diverses et souvent précieuses.
Le 25 novembre 1521, un des lieutenants de Cortez, Francisco de Orozco y Tovar, concentra ses troupes autour de la ville qui fut rapidement conquise. Le 14 septembre 1522, une cédule royale autorisait l'établissement d'une ville sur ce lieu, elle reçut le nom d'Antequera d'Oaxaca. Les plans de celle-ci furent tracés par Alonso Garcia Bravo, qui avait précédemment travaillé à ceux de la ville de Mexico. Dix ans plus tard les colons affluaient d'Espagne et en quelques décennies allaient construire églises et monastères, une cathédrale et une basilique, faisant de Oaxaca, l'une des plus belles villes de la Nouvelle Espagne.







 Ajoutez à cela des belles maisons de maître aux couleurs vives, de grandes places et un parc...

mercredi 16 novembre 2011

Oaxaca & Monte Alban

Connaissez-vous Oaxaca de Juarez, ou plus simplement Oaxaca ?
C'est la capitale de l'état du Mexique du même nom, dans le sud du pays.
Oaxaca est située dans une grande vallée fertile,
au cœur de la Sierra Madre del Sur, une région montagneuse assez aride.
 Oaxaca, qui est bien arrosée par des pluies d'été, jouit donc d'une situation très privilégiée.
Pas étonnant qu'elle ait toujours été le pôle administratif, économique et culturel de la région.
C'était déjà le cas, il y a plus de 2000 ans.
Les zapothèques (de -600 av J.C. à +800 ap J.C.)
y avaient installé leur capitale, Monte Alban
sur une colline surplombant la vallée.
 Un vrai bijou inscrit, bien évidemment, au patrimoine mondial de l'UNESCO.



La cité de Monte Alban a été pendant près de 15 siècles
à la fois une vraie ville, un centre administratif, et un lieu de culte


Ci-contre, l'observatoire astronomique
(toujours en cours de fouille archéologique),
qui a permis aux zapotèques
d'établir des calendriers
d'une précision prodigieuse
(il étaient capables de prédire des éclipses
de soleil et de lune mais aussi certaines conjonctions planétaires





Et devant le grand temple,
l'un des petits obélisques
servant aux visées astronomiques








En s'approchant,
on découvre de beaux bas-reliefs,
décoratifs, mais aussi
de grandes fresques sculptées
racontant l'histoire
guerrière de la cité




Et voici l'arène du traditionnel "juego de pelota", (l'ancêtre du football) qui servait à la fois de distraction et de rite religieux (les perdants étaient sacrifiés).





  Au déclin de la civilisation zapothèque, les mixtèques sont revenus sur ce site
pour y enterrer l'un de leurs souverains, avec pour l'accompagner dans l'au-delà
l'un des plus fabuleux trésor de l'Amérique pré-hispanique.

Ce trésor est aujourd'hui dans l'extraordinaire musée de Oaxaca.