Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

mardi 25 août 2020

La crique de Karaloz

En cette (première ?) année de coronavirus, l'objectif de cette mini croisière turque était de faire un aller-retour entre Kaş (limite occidentale permise par les autorités) et Finike (port d'attache actuel de Sabay Dii), et d'explorer les coins que je n'avais pas pu visiter l'an dernier. En particulier, je voulais m'arrêter dans la crique de Karaloz, au Sud de l'île de Kekova, où j'avais renoncé à mouiller à cause du nombre dément de bateaux qui s'y trouvaient, arrimés les uns aux autres, faute de place suffisante. Au nombre de ces embarcations, quelques rares voiliers de location, un peu plus de gros bateaux à moteur privés (vu leur taille - de 15 à 20 m - on les qualifierait de super-yachts en France) et une multitude de "gulets" bondés de touristes exubérants et bruyants. Tout ce que je fuis.

Cette année, au contraire, grâce à cette épidémie providentielle pour ceux qui recherchent l'isolement, le calme, la solitude, l'endroit était désert ou presque. Un régal ! Et quel endroit !

La crique de Karaloz se trouve au Sud de l'île de Kekova (en turc "adasi" signifie île)

Il y a à peine 4 milles à parcourir pour aller d'Andraki à Karaloz

En croisant au large, il est impossible de deviner cette crique.


Il faut vraiment s'approcher très près de la côte pour deviner la chicane qui permet de pénétrer ce petit havre encaissé dans un vague cirque de montagnettes abruptes et recouvertes d'une végétation à briser toute velléité de promenade.



Il faut crapahuter dur, habillé de la tête aux pieds de vêtements indéchirables (j'avais négligé le pantalon long), avec de bonnes chaussures (les gants seraient même utiles) car on ne peut progresser que très difficilement en se tractant à l'aide des branches d'arbustes épineux pour passer d'un bloc de roche tranchante à un autre. Et l'on se heurte souvent à une petite falaise infranchissable. C'est au prix de cet effort sans garantie et de quelques acrobaties que l'on arrive à s'élever suffisamment pour découvrir une petite partie du boyau que forme la crique, avec ses quelques circonvolutions permettant de s'isoler en période favorable. Et dans l'une d'elles, le superbe voilier connu sous le nom mystérieux de Sabay Dii, flottant avec grâce sur une eau calme et cristalline, au milieu des tortues marines.


En récompense, la promesse d'une nuit magique, sans le moindre bruit ni la moindre lumière parasite. Les conditions idéales pour s'abandonner paresseusement sur le pont, à admirer un ciel d'encre brillant de mille feux, avec en prime, parmi les étoiles scintillantes, plein Sud, Jupiter l'étincelante et Saturne la discrète, dans leur course incessante le long de l'écliptique (le fameux zodiaque).

Jupiter et Saturne dans la constellation du Sagittaire

Superposition de l'image du ciel et de l'image de la constellation du Sagittaire

Karadoz méritait bien une halte, en cette année particulière.

vendredi 21 août 2020

De Finike à Andraki

Comme je vous l'ai précédemment expliqué, en raison de mon âge respectable, et à cause de ce satané coronavirus, les bateaux de plaisance naviguant en Turquie sont autorisés à reprendre la mer depuis début juillet, à l'expresse double condition de ne pas sortir de leur région maritime, et que l'équipage reste à bord entre 20 h et 10 h du matin. Autrement dit, Sabay Dii a maintenant le droit de naviguer de jour, entre Antalya au Nord-Est et Kaş à l'Ouest. Le reste du temps, je dois rester à bord, mais tout cela me va très bien. Certes, je ne vais pas faire de grandes découvertes, vu que j'ai déjà bien fureté dans le coin l'an dernier, mais il me reste quelques petites criques à explorer et quelques balades inédites à faire.

Le 7 juillet de l'an "corona", de bon matin, Sabay Dii largua ses amarres de Finike pour aller jeter l'ancre dans la petite baie d'Andraki.

Trace de Sabay Dii du 07 07 2020

Un saut de puce d'une quinzaine de milles seulement, mais qui va demander du temps, beaucoup de temps, car la météo annonçait de la "pétole", ce à quoi s'ajouta un courant contraire de l'Ouest vers l'Est, habituel en cette saison. Les navigateurs chevronnés pourraient s'en douter rien qu'en observant la trace de Sabay Dii et ses bords de facteur (en référence à ces braves fonctionnaires qui, à l'époque de la distribution du courrier à pied, passaient d'un côté à l'autre de la route en avançant à peine). Effectivement, le début de matinée va me voir tirer des bords très "aplatis", et il s'en fallut de peu que je ne pusse progresser dans la direction souhaitée et qu'avec mon pourtant véloce destrier nous n'atteignissions l'objectif avant l'heure fatidique du couvre-feu. (petit clin d'oeil à un très cher ami qui me parle avec amusement de mon emploi désuet du passé simple lorsque je manie l'imparfait du subjonctif). Mais la patience, fille ainée de la sagesse, fait partie des redoutables armes des vrais marins qui savent regarder avec tendresse la mer, qu'elle soit plate ou démontée, et qui dans toutes les situations, jouent avec elle et le vent, à l'aide de leurs voiles plutôt que de labourer sa surface à coup d'hélice dans le vacarme et les fumées d'un moteur. Regarder l'horizon, presque immobile, humer l'air du matin qui porte encore les parfums terrestres des citronniers en fleur, écouter le doux clapotis de l'eau que caresse la carène, quel bonheur après quatre mois de confinement absolu.

Pétole généralisée le matin

En fin de matinée, une brise légère s'établit, venant de l'Ouest, non pour me contrarier en m'obligeant à tirer encore des bords au près serré, mais tout simplement par habitude ; un rituel estival lié au phénomène du Meltem qui impose avec autorité les conditions de vent même hors de sa zone de prédilection, à savoir la Mer Égée, distante de plusieurs centaines de milles pourtant. C'est donc sans surprise que, vers midi, j'observai la mer changer subtilement de couleur, passant du bleu ciel à l'outremer, et se rider légèrement. Mais rien de plus. Et ce temps va perdurer pendant les quinze jours que va prendre cette petite croisière le long de la côte lycienne : calme plat le matin, petite brise le reste de la journée, avec pourtant une fantaisie surprenante : du vent léger d'Ouest pendant la première semaine (à l'aller) et du vent aussi léger mais d'Est la seconde (au retour), ce dernier étant statistiquement très rare. Autant dire que Sabay Dii aura passé son temps à tirer des bords et ne connaîtra pas de toute la période le plaisir de filer bon train au portant. Le spinnaker, cette grosse bulle multicolore qu'on hisse au largue ou au vent arrière restera donc dans son sac, cette année.

Vers 15 h 30, le petit port d'Andraki apparaissait, ou du moins la grosse digue qui le protège de la houle d'Ouest soulevée par le Meltem. Sans elle l'endroit serait toujours très agité l'après-midi, et le mouillage absolument impossible. Mais la proximité de la grande ville de Demre a motivé l'élévation d'un grand mole de protection permettant d'amarrer dans de bonnes conditions un très grand nombre de bateaux de promenade en mer, et vous comprendrez bientôt pourquoi ils sont si nombreux.

Andraki se trouve tout près de la grosse ville de Demre. On distingue une marina en construction.

Andraki. On distingue la grande digue et les bateaux bien protégés, ainsi qu'une rivière et la route qui la longe.

Pour se bien protéger de la houle d'Ouest, l'idéal serait d'aller se nicher derrière la digue, mais on serait trop près des bateaux de touristes, et de toute façon, la profondeur y est insuffisante pour un quillard.



J'étais déjà venu à Andraki l'an dernier, en fin de saison, et j'avais trouvé l'endroit charmant. A la différence de cette année, l'activité touristique y était intense. Les très nombreux bateaux de promenade en mer fonctionnaient tous les jours pour conduire les touristes en majorité turcs à la rade de Kekova. Cette rade qui s'étend entre le continent et la longue île de Kekova distante à peine de quelques miles d'Andraki, recèle de superbes points d'intérêt (criques, deux villages très étonnants, des vestiges lyciens, une étape de la Voie Lycienne, etc.). J'en avais commencé l'exploration l'an dernier et ai continué à en découvrir quelques pépites cette année au cours de cette petite croisière. Je vous en reparlerai bientôt.
 
 
Si j'étais resté l'an dernier sous le charme d'Andraki, qui n'est mentionné nulle part, que ce soit dans les guides touristiques internationaux ou dans les guides nautiques, c'est pour plusieurs raisons.
 
D'abord son authenticité : ici pas la noria de touristes étrangers bruyants, indisciplinés, et de façon générale, sans gênes, mais seulement des turcs qui ont envie d'aller passer tranquillement une journée du côté de Kekova, à l'occasion de leurs vacances, pour un mariage, en famille ou entre copains et copines manger une dondurma dans un endroit exquis, ou nager dans une crique à l'eau cristalline. Bien sûr, en temps normal, l'été, cela fait beaucoup de monde, d'autant que Demre est à 10 minutes de l'embarcadère, seulement. Mais une fois l'effervescence de l'embarquement ou du débarquement passée, Andraki redevient très calme. Et je ne parle pas des nuits ou l'on ne pourrait pas deviner une présence humaine, tellement l'endroit est silencieux. Et tout cela en période normale ; alors imaginez ce coin reculé en année Covid, pendant laquelle les bateaux restent à quai, toute la journée. Un vrai havre de paix !
La deuxième raison, moins rare dans la région, est le charme du site : une montagne en forme d'amphithéâtre en arrière-plan, une longue plage très peu fréquentée, une jolie petite rivière délivrant son eau claire et glaciale descendue de la montagne, et puis, la transparence de la mer qui par endroit est très chaude et à d'autres très froide à cause des nombeuses résurgences sous-marines. Esthétique et paisible ; exactement ce que je cherche !
 
Place aux images ... 

Sabay Dii au calme, malgré une petite houle résiduelle de fin d'après-midi. En arrière-plan, le bas de la montagne, balafré par la 4 voies rapides reliant Marmaris à Antalya.

Les bateaux de promenade en mer, tous à quai.
 
La plage : de temps en temps un cavalier ou un promeneur.
Calme et volupté.
Au loin, Kekova, prochaine destination de Sabay Dii.

Seul voisin, un petit bateau à moteur mouillé à l'année sur un corps mort.
L'embouchure de la petite rivière.
La même un peu plus en amont.

Facile de prendre une photo depuis le milieu de la rivière. Il y a à peine 50 cm d'eau.
A Andraki, les gens ne cadenassent pas leurs vélos. C'est inutile !

L'ombre de l'annexe est visible sur le fond. Il y a pourtant 4 mètres d'eau. C'est dire sa transparence !

jeudi 20 août 2020

Chi est "À VENDRE"

Si vous êtes un lecteur ou une lectrice assidu(e) de ce blog, vous connaissez déjà Chi, ce superbe catamaran avec lequel Sabay Dii s'est tiré la bourre pendant toute la traversée de la Mer Rouge.

Chi (à gauche) et Sabay Dii (au milieu) à Port Suakin (Soudan)
    
Chi et Sabay Dii à Port Ghalib (Egypte)

Chi et Sabay Dii à Port Suez

Herbert et son beau catamran
Chi à la recherche du bon mouillage
Dans le Canal de Suez

 

 


Eh bien, figurez vous que Chi est à vendre. Eh oui, mon pote Herbert a bouclé son tour du monde pendant que je trainassais en Turquie.

Voila ce qu'il m'écrivait ces jours-ci :

"Il m'a fallu beaucoup de temps pour prendre cette décision, mais tout s'arrête à un moment donné. Il est maintenant temps de me séparer de mon magnifique bateau qui m'a fait vivre un formidable tour du monde en toute sécurité".

Eh oui ! Chi est à vendre.

C'est un Maldives 32, catamaran produit par le chantier français Fontaine - Pajot, l'un des plus renommés au monde. Il a été rallongé à 36 pieds dans les règles de l'art, ce qui lui a donné encore plus belle allure et surtout des performances encore améliorées qui m'ont sacrément impressionné pendant les milliers de milles que nous avons parcourus ensemble, lui à 15 ou 20 noeuds pendant que je faisais tout mon possible pour arriver à la moitié de sa vitesse, et cela dans les pires conditions de vent et de mer qui règnent dans ce foutu couloir qu'est la Mer Rouge.

Chi a été remis à neuf en 2001 et en 2014, et constamment amélioré pour le rendre plus solide et confortable, car Herbert avait pour objectif de faire un tour du monde en vivant en permanence dans le bateau. Tout a commencé en 2002, et en 2019, Herbert qui venait de terminer son tour du monde commençait à préparer son bateau pour un deuxième tour. Mais pour des raisons personnelles, le Marin s'est trouvé d'autres projets. Il est maintenant temps pour ce sacré tandem de se séparer,

Du coup, Chi est superbement équipé avec un tas de pièces neuves ou ajoutées à l'équipement déjà pléthorique. La liste d'extras par rapport à l'original est longue comme un jour sans pain. Jugez vous même : le toit rigide du cockpit, la grande table dans le cockpit, le toit du salon surélevé, l'extension des deux coques de 32 à 36 pieds offrant par là-même deux plate-formes de bain, les 5 hublots remplacés par des capots oivrants, le dessalinisateur, la radio SSB, l'AIS, le guindeau, les batteries au lithium, etc.

Détail de la jupe ajoutée aux flotteurs
Vue de l'une des deux jupes ajoutées aux coques, pour augmenter la vitesse de Chi

Ainsi équipé, Chi est devenu un catamaran très confortable et surtout incroyablement facile à naviguer, tout ayant été murement réfléchi et éprouvé pour une utilisation en solo ou en équipage réduit. Pour preuve l'Océan Pacifique, l'Océan Indien, la Mer Rouge et la Méditerranée que Herbert a traversés en solitaire. Chi est prêt à repartir, équipé de tout ce dont on peut avoir besoin pour la croisière côtière et/ou la navigation hauturière. Il suffit d'acheter de la nourriture, de monter à bord et de larguer les amarres.

Pour contacter Herbert, deux possibilité : whatsapp +43677 6279 3626

Prix de vente : 68500 €

Les caractéristiques du bateau

  • Chantier : Fontaine - Pajot (FR)

  • Modèle: Maldives 32 (aujourd'hui transformé en 36)

  • Port d'amarrage : Mayorque (jusqu'à fin août) puis Almerimar (Espagne)

  • Longueur : 10,85 m

  • Largeur : 5,3 m

  • Tirant d'eau : 1,00 m 

  • Material: GRP/Sandwich

  • Date de construction : 1989

  • Poids : 3900 kg

  • Nombre de cabines : 4

  • Nombre de couchages : 6 

     

L'équipement du bateau
  •  Le gréement
    • Etai 8mm, inox 19 torons (changé en 2019)
    • Haubans textiles 8mm Dyneema (changés en 2019)
    • Révision complète du gréement faite en 2020 par No Limit Rigging
    • Drisses, écoutes, et bras de spi (20 cordages de tailles et de  longueurs diverses)
    • 3 Winches Lewmar ST40 chrome, 2 vitesses, self-tailing
  •  Les voiles

    • Grand voile 36 m² en Dacron, 4 lattes, 3 ris, Harold Sails (NZ)
    • Foc 18 m² en Dacron, Harold Sails (NZ) monté sur enrouleur Plastimo
    • Code 0 48 m² Zoom Sails (acheté en 2019) monté sur emmagasineur à poulie crantée et carénage en carbone Facnor FX+1500 Carbon et ligne continu
    • Spi asymétrique 60 m²
    • Lazy bag neuf (2020)
  •  Les moteurs

    • Hors-bord Yamaha 20 CV, 4 temps, arbre long, démarreur électrique
    • Batterie moteur dédiée 50 Ah
    • Réservoir d'essence de 165 L
    • Séparateur eau / essence
    • Carénage d'hélice
    • Hors-bord d'annexe Mercury 5 CV, 2 temps avec support de fixation
  • La cuisine et le cabinet de toilette
    • Cuisinière 3 feux + four Eno Grand Large
    • Refrigérateur 12 V Vitrifrigo 130 L avec compartiment congélateur
    • 2 bouteilles de gaz de 11 kg chacune, en aluminium
    • Toilettes Jabsco manuelle
    • Douche extérieure

  • Équipement technique
    • 4 panneaux solaires (puissance totale 440 W)
    • Chargeur/régulateur MPPT, Xantrx C 35 A
    • Convertisseur 12 V continu > 220 V alternatif 2500 W Pure Sinus 
    • Convertisseur 12 V continu > 110 V alternatif 400 W
    • Batteries de servitude 400 Ah LiFePo4 neuves (2020)
    • Ordinateur de gestion de charge/décharge de batteries Buettner MT-IQ
    • Chargeur de quai 220 V alternatif  > 12 V continu, 18 A
    • Groupe électrogène 4 temps portatif Honda EU20i, 2000W, avec sorties 220 V alternatif et 12V continu
    • Dessalinisateur Eco-Tec, 12 V, 30 L / h
    • Eclairages intérieur et extérieur par LED

  • Équipement pour la navigation
    • Combiné (transpondeur) AIS/GPS Matsutec
    • VHF Radio Standard Horizon GX2100 avec récepteur AIS intégré
    • Radio SSB Marine / Hamradio, split unit Alinco DX-70, 100 W
    • Antenne Tuner automatique, Alinco EDX-2
    • Radio AEG
    • GPS Garmin 72H
    • Sondeur NASA Clipper
    • Anémomètre Raymarine ST40
    • 2 compas de bord Plastimo Contest 130
    • Pilote automatique Raymarine Autopilot EV-100
    • Pilote automatique de secours Raymarine ST 2000+ avec commande de rechange
    • Baromètre Waems & Plath
    • Horloge de bord digitale marinisée avec Lune/date/température 
    • Horloge de bord digitale pour temps UTC
    • Compas de relèvement
    • Jumelles marine 7x50 avec compas intégré
    • Antenne Wifi avec amplificateur intégré
    • Monoculaire de vision nocturne IR
    • Antenne Icom pour émission/réception ondes courtes (SSB) de 7 m
  • Matériel de sécurité
    • Bouée "Homme à la Mer" avec ligne
    • 2 Gilets de sauvetage à déclenchement automatique
    • 4 Gilets de sauvetage standard
    • Kit de premiers secours
    • 3 extincteurs
    • Corne de brume
    • Kit pyrotechnique de feux de signalisation/détresse
    • Pompe de calle manuelle
    • 2 pompes de calle électriques
    • Balise de détresse ARC
    • 4 ballons à gonflement ultra-rapide (moins d'une minute) par un kit de plongée pour maintenir le bateau à flot en cas de grosse avarie (se substitue à un radeau de survie) 
  • Equipements complémentaires
    • Guindeau avec poupée tambour Quick Genius 800W, 12V
    • Chaîne d'ancre galvanisée 60 m, section 8 mm neuve (2020)
    • Ligne de mouillage 50 m section 18 mm
    • Ancre Buegel 23kg, en inox
    • Ancre Fortress FX37 en aluminum 9,5kg pour voilier jusqu'à 15 m
    • "Main de fer" (crochet de chaîne de mouillage)
    • Échelle de bain en inox
    • 6 pare-battages
    • Casquette rigide de protection du cockpit
    • Annexe avec fond rigide (aluminium) 2.65 m, Force 4 (NZ) avec flotteurs interchangeables
    • Taud de protection d'annexe en Sumbrella
    • Ancre pour l'annexe 3kg, en inox avec 3 m de chaîne inox et ligne de mouillage
    • Caisse à outils complète pour tout type d'intervention à bord
    • Pièces de rechange de toutes sortes en grand nombre
 
Les connaisseurs resteront pantois devant un tel équipement.Et maintenant, quelques images du "beau bébé" ...



Et en plus il est "beachable"

Pour des vues de l'intérieur du bateau, rendez-vous sur le blog de Herbert : chisailing[at]yahoo.com