Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

jeudi 23 décembre 2010

Comment s'occuper pendant une transat ?

Une transat laisse beaucoup de temps libre.
Alors comment s'occuper ?
On peut faire du bon pain
 Merci Marianne
On peut rechercher une boîte de corned-beef
Merci Gégé et Marianne de ne pas l'avoir trouvée.
On peut aussi pêcher des dorades coryphènes ou des wahoos
 mais il faudra ensuite les préparer et les cuisiner
 on peut aussi bouquiner ou écouter de la musique
dormir pour se remettre de ses émotions
 
 faire le malin
ou fabriquer des leurres à dorade avec des paquets de soupe
ou torcher la dernière cannette de bière
et on peut même faire pousser des tomates d'Aumelas

Protection contre le soleil

Sous les tropiques, le soleil fait mal,
ce qui oblige certains à se protéger.
Exemple (en vidéo) :
Mais qui est donc cet extra-terrestre ?
Réponse (encore en vidéo) :

La suite de la transat en images et en vidéo

Comme il n'y avait pas d'alizés sur la route directe,
il nous a fallu descendre très au sud pour toucher de l'air.
 Là, nous avons touché du vent arrière d'où nos voiles d'avant tangonnées,
souvent "en ciseaux" avec la grand voile
 En moyenne force 4 quand même !
Voila (en vidéo) ce que cela donne
Dans la deuxième partie de la traversée, le temps est devenu plus instable,
avec des grains sous lesquels nous avons eu parfois beaucoup de vent (jusqu'à 42 noeuds)
 
Alain à la barre

Des images de la Transat

Vous vouliez des images, et bien en voila...
D'abord notre départ du Cap Vert avec un tout petit peu d'air
 Heureusement les dauphins vont nous donner un beau spectacle
 
 
 Le ciel nous confirme ce qu'annonçait la météo, à savoir un lendemain sans vent
 Effectivement, c'est le calme plat
 Le spi est prêt au cas où une petite risée de nord est se lèverait
  mais nous ne nous faisons pas trop d'illusions
Il nous faudra descendre très bas, vers le sud pour toucher un peu d'air

 

lundi 20 décembre 2010

Une transat c'est pas si terrible qu'on croit

Eh oui, une transat par les alizés, ce n'est pas bien difficile comme navigation.
Il faut d'abord un bateau qui s'y prête et bien préparé.
Pour préparer Sabay Dii, j'ai eu la chance d'avoir un "petit" coup de main ...
de Julien d'abord qui a gainé presque tous les câbles du bateau pour éviter que les voiles ne s'usent pendant la traversée :
Ensuite, Jean-Luc est venu m'aider à finir l'installation électrique mais surtout à aménager la local technique, ce qui est indispensable quand on part pour longtemps :
Enfin, Alain et Gérard n'ont cessé de peaufiner le bateau entre Malaga et le Cap Vert, pour que tout soit prêt :



Gégé dans ses œuvres aériennes
Et Alain qui nous fait des figures acrobatiques
Avec leur aide le bateau était prêt (barres de flèche bien protégées, frein de bôme opérationnel, etc.).
Nous avons pourtant cassé une drisse de spi et surtout la fixation de tangon, sur le mât, ce qui a été à l'origine de la blessure d'Alain. Mais ces deux petits problèmes matériels n'étaient pas dus à un défaut de préparation mais plutôt à des mauvaises conceptions du matériel.
Ensuite pour réussir une transat, il faut une bonne météo. De ce côté, nous n'avons pas été vernis car les alizés étaient absents. Ce sont pourtant eux qui rendent les traversées rapides et confortables.
Comme on le voit sur cette carte des vents, c'était la "pétole" entre le Cap Vert et la Guadeloupe. Impossible donc de suivre la trajectoire classique (flèche rouge) qui a le mérite d'être la plus courte, de faire naviguer habituellement au grand largue, et de bénéficier d'un courant très favorable.
Pour avoir du vent nous avons du descendre très bas, autour du 12éme parallèle, ce qui explique que nous ayons mis beaucoup plus de temps qu'initialement prévu.
Le temps a donc été inhabituel, avec des moments de vent faible et des grains qui ont pu dépasser les 40 nœuds. Mais dans l'ensemble, en exploitant au mieux les données météo récupérées par le téléphone satellite, nous nous sommes faufilés dans les veines de vent ce qui nous a permis d'avoir des conditions moyennes assez clémentes.et agréables.

samedi 18 décembre 2010

Nous sommes arrivés à Pointe à Pitre en Guadeloupe

Ça y est. Nous voila arrivés en Guadeloupe.

Marianne qui piaffait d'impatience depuis 24 heures avec sa bouteille de Champagne a été la première à voir l'Amérique (en fait l'Ile de la Désirade qui fait partie de l'Archipel de Guadeloupe). Pour l'occasion, elle nous avait préparé une vraie pizza aux anchois et aux olives, succulente.
Comme vous pouvez le constater, nous avons presque tous l'air en super forme.
Eh oui !!! Nous avons un blessé : Alain, qui a reçu sur la tête le gros tangon de spi quand son attache s'est cassée. Cuir chevelu ouvert, quelques points de suture fait sur place par Didier, le chirurgien de service. Mais heureusement plus de peur que de mal !!!
Vous aurez tous les détails de cette longue aventure très prochainement, avec plein de photos (de mer, de soleil, de poissons, et surtout de la vie de tous les jours pendant une transat).
Alors à très bientôt.

mercredi 15 décembre 2010

Bientôt arrivés !

L'équipage de Sabay Dii (Alain, Gégé, Marianne et Didier) devrait arriver demain dans la journée à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.

La météo leur est enfin plus clémente depuis quelques jours. Vous aurez sans doute un compte-rendu plus détaillé de la traversée après leur arrivée.

Grâce à la prise d'un gros thazard (ou un petit wahou pour les spécialistes), ils ont pu manger du poisson frais, un "must" après plusieurs jours sans produit frais !

Bon courage pour les dernières heures.

jeudi 9 décembre 2010

Gros Temps !

Nos navigateurs rencontrent actuellement du gros temps : 30 nœuds de vent, grosse mer, pluie...tout ça prévu pour 4 jours !
Sous trinquette et 3 ris, ils ont parcouru 180 milles en 24 h. Ils ont même fait des pointes à plus de 10 noeuds avec 2 ris : ça déménage !

Comme dirait Didier : ça fait plus penser à la mer d'Irlande qu'aux Tropiques...

Bon courage à eux.

dimanche 5 décembre 2010

Quelques nouvelles de nos quatre navigateurs

Hier après-midi, voilà où en était l'équipage de Sabay Dii : oui, c'est la petite croix perdue au milieu de l'océan Atlantique...



Partis dimanche dernier, ils ont déjà parcouru 700 milles nautiques, mais il leur en reste environ 1700 à parcourir ! Ils n'ont pas été toujours chanceux avec le vent, voilà pourquoi ils sont partis en direction du sud...

Il fait très chaud et très humide à bord, mais le moral est au beau fixe. Les dauphins leur tiennent parfois compagnie. Par contre, une dorade coryphène pêchée par Didier ne s'est pas laissé faire...Impossible de la monter sur le bateau. Dommage pour nos navigateurs qui auraient bien mangé du poisson frais !