Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

vendredi 31 août 2018

Singapour - Arab Street

Changement d'ambiance. On est toujours à Singapour.
Après Chintaown et avant Little India, voici quelques images d'Arab Street, la rue principale du quartier arabe de Singapour.
Qui dit quartier arabe, dit Grande Mosquée. La voila ...





Dans les rues populaires qui entourent la Grande Mosquée,
on mange des kebabs, du taboulé libanais, et plein de pâtisseries orientales

Vous pouvez acheter des tapis, des grands plats, des tissus, des cheichs, des burkas, etc.
Mais on trouve quand même des restos pour touristes, des coiffeurs pour touristes ..., business oblige.


Et pour finir quelques portraits  ...












lundi 27 août 2018

Kata ou pas kata

Le mot kata est d'origine japonaise et a trois sens principaux dans cette langue. À chaque sens correspond un kanji pouvant être employé pour écrire ce mot :
方 : ce caractère a les sens de "manière", "orientation", "direction". Il peut aussi signifier "personne"
形 : signifie étymologiquement « tracer avec le pinceau une ressemblance exacte »
型: signifie étymologiquement « forme originale faite en terre ». Cet idéogramme a également le sens de trace laissée, forme idéale, loi, habitude.
Le mot kata a été introduit dans les arts martiaux japonais pour désigner une suite de mouvements codifiés à partir de l'expérience de combattants illustres mais dont les noms ont été perdus. Les katas sont par la suite devenus un ensemble d'"outils" des écoles d'arts martiaux pour transmettre des techniques, pour s'entraîner au combat, et même pour donner un code de reconnaissance aux pratiquants d'une même école. Les arts martiaux n'étant pas l’apanage des japonais, on retrouve le kata dans les arts martiaux chinois, birmans, thaïs, ...
Pour certains chinois, notamment à Hong Kong et à Singapour, c'est devenu aussi un exercice quotidien pour garder la forme, développer la capacité respiratoire, pour se ressourcer, voire méditer.


Pour illustrer mon propos, voici en image, quelques temps d'un kata exécuté par un habitant de Singapour dans un coin désert d'un des parcs de la ville. Ces photos ne rendent malheureusement pas compte de la dynamique de l'exercice effectué à une vitesse tellement lente qu'on croit par moment que l'homme souvent à la limite du déséquilibre est en lévitation... Magnifique !
Après presqu'une heure de lentes arabesques en apesanteur, place à la phase respiratoire et méditative
Après un tel spectacle, je préfère aux définitions classiques du mot kata, celle d'un maître des arts martiaux qui définissait le kata, non comme un "combat imaginaire" mais comme le "récit poétique de l'art de maîtres illustres".

samedi 25 août 2018

Bientôt la suite

Je suis en train de trier les dernières photos de Singapour et vous allez bientôt découvrir les quartiers indien (Little India) et arabe (Arab Street) de la Cité-Etat.
Et puis, changement de sujet, je vous parlerai des prochaines navigations de Sabay Dii : du lourd, puisque ce ne seront pas moins de 5000 milles nautiques que mon cher bateau va parcourir en deux à trois mois. Où ça ?
Suspens !

jeudi 16 août 2018

Chinatown


Singapour est une ville cosmopolite, tellement cosmopolite qu'il faut 4 langues officielles pour satisfaire les diverses communautés de la cité-état.
Chinois, Malais, Indiens et dans une moindre mesure Arabes et Européens se partagent harmonieusement le pays. Ainsi, dans tout immeuble, toutes les communautés doivent être représentées dans certaines proportions, d'où des quota imposés pour aménager dans un quartier. Cela n’empêche pas Singapour d'avoir son quartier "chinois", où vivent bien sûr en grand nombre des chinois, mais aussi des gens d'autres "ethnies" (l'ethnie est inscrite sur la carte d'identité des singapouriens), comme des "Indiens" qui ont en plein centre leur temple Hindou. Vous l'aurez compris, le quartier chinois n'est pas un ghetto, mais on surligne volontairement la "chinoiserie" pour des raisons commerciales, car ce coin de Singapour est visité par une noria de touristes venus du monde entier pour y découvrir le parfum de l’Empire du Milieu.
Allez, on embarque sur ma jonque ...
Un peu d'Hindouisme quand même
Les touristes en visite dépensent beaucoup d'argent pour manger dans les restaurants chinois du quartier, alors que les chinois, eux, vont manger dans le "food center", où l'on mange les meilleurs plats chinois préparés selon les traditions ancestrales, pour quelques pièces de monnaie
Le "food center" à côté du temple de la dent de Bouddha
Cette énorme jarre n'est autre qu'un four traditionnel avec au fond des braises et sur le pourtour intérieur des étagère en forme de couronne pour recevoir les bols de soupe au porc, au canard, ... Miam, miam !

Le grand temple chinois qui héberge, évidemment, une dent de Bouddha
(il devait avoir une mâchoire de requin, vu le nombre de temple que j'ai rencontré en possédant une)
La porte donnant accès à la relique (Buddha tooth) est bien gardée

L'intérieur du temple est magnifique