Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

mercredi 2 janvier 2013

Départ en trombe pour Vincent et Fatima

Le 15 décembre, juste après que Vincent et Fatima soient arrivés à Guaymas (après 35 heures de bus depuis Mexico), nous sommes partis pour traverser la mer de Cortez. Objectif : Puerto Viejo au sud de l'île San Marcos, proche de Santa Rosalia, à plus de 150 km de Guaymas. 
L'endroit n'est pas extraordinaire esthétiquement, mais c'est un très bon abri en cette saison. Or justement, un petit coup de vent de nord était prévu pour les jours suivants. Donc, si l'on ne voulait pas rester coincé à Guaymas, il fallait partir vite et profiter de bonnes conditions météo. Pas le temps de se reposer, pas le temps de s'amariner, pour mes deux nouveaux équipiers.
Juste le temps de découvrir le bateau ...
Photo V & F
Photo V & F




























... de faire un petit tour dans Guaymas
sa cathédrale
son monument aux pêcheurs disparus en mer
son marché (Photo V & F)



et de rencontrer ma voisine l'aigrette tricolore.

Eh oui ! En mer, c'est la météo qui commande !
15 h - sortie du port de Guaymas, avant la marée basse, par beau temps,
(petite ville agréable où j'ai passé plusieurs mois heureux cette année)
parmi les bateaux de guerre.
 16 h - Nous voilà déjà en mer de Cortez avec une brise légère
au milieu des dauphins et des milliers d'oiseaux de mer en train de chasser
Cormorans, pélicans, goélands sur fond de cactus
17 h - passage à Cabo Haro pour voir les lions de mer
17 h 30 - pêche imprévue d'un pélican plus bête que ses congénères 
18 h - le vent tourne et rentre à 20 noeuds
Nous voila au près, allure très appréciée par Sabay Dii
qui commence à gîter, se cale sur son bouchain et file dans les vagues à plus de 8 noeuds.
Mes équipiers changent de couleur.
Pas en forme ... Veux vomir ... Bleurk, re-bleurk et re-re-bleurk.
Je réduis la toile, en prévision de la nuit qui est déjà là,
envoie mon équipage bien malade et épuisé, au lit.
22 h - Le vent tourne et forcit encore un peu : 25 noeuds.
Je suis maintenant au bon plein, sous trinquette et deux ris
à la vitesse de 8 à 10 noeuds,
jusqu'à ............... 6 heures du mat.
Finalement, ça aura été pour moi un très long quart (17 h non stop), mais une très belle navigation,
et pour mes équipiers un baptême du feu, un peu rude, même au fond de leur lit.



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