Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

mercredi 23 août 2017

Port Takola pendant une virée en Inde

C'est à Port Takola que je suis allé m'amarrer pour faire les formalités d'immigration en Thaïlande. Sur la photo de Google Earth, cette pseudo-marina n'est qu'une immense cuvette vide.
Aujourd'hui, le bassin a été mis en eau et peut accueillir des voiliers de moins de 2 mètres de tirant d'eau dans des conditions de confort minimales : un seul ponton sans eau ni électricité, un container sanitaire avec 4 cabines douche-lavabo-wc, et rien d'autre si ce n'est une gentillesse et une disponibilité du personnel sans égales.
Matthew, fils d'une richissime famille et jeune "pdg" de la marina.
C'est sur ces épaules que repose le chantier, mais il a la carrure et le bagage nécessaires (diplômé d'Université américaines). Mais ça ne l'empêche pas d'être toujours attentionné, serviable et souriant,
comme toute son équipe d'ailleurs.
Le bassin en cours de creusement (on voit Krabi au loin)
et voila à quoi cela devrait ressembler dans quelques années (montage photo de promotion)
Montage à partir d'une image satellitale pour présenter le projet de marina
Pas d'Internet à la marina mais si vous allez à la réception qui se trouve à un bon kilomètre du bassin, ce sera avec plaisir qu'on vous mettra à disposition la connexion wifi de la maison.
On n'est qu'à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau de Krabi, mais dans la pratique, c'est presque 20 km qu'il faut parcourir pour contourner l'immense zone marécageuse dans laquelle cette future marina a été creusée. Vous êtes donc dans l'obligation de louer un véhicule, pour aller faire les épouvantables paperasses administratives, pour aller acheter à manger, ou tout simplement pour vous sortir du no-man's land de Port Takola. Malgré le peu de services proposés, le tarif est bien supérieur à celui d'une marina de grand standing malaisienne, mais on est dans la logique thaïlandaise. Résultat : Sabay Dii était pratiquement toujours seul au ponton, à l'exception d'un voilier immatriculé en Thaïlande amarré là pour plusieurs années.
Sabay Dii à droite
3 bateaux, un record
Du fait d'être une marina en chantier, Port Takola a l'avantage d'être bien moins chère que les marinas de Phuket qui pratiquent des prix complètement délirants. C'est pour cette raison que j'ai choisi de laisser ici Sabay Dii durant un mois, en attendant que ma nouvelle grand-voile soit disponible, que mon spi soit réparé, et que le problème de mon enrouleur de génois soit réglé. J'ai profité de ce repos forcé pour rejoindre l'infatigable Françoise qui rêvait depuis des lustres de retourner en Inde où elle avait passé un an (il y a très très longtemps, mais chuttt) à crapahuter ou grimper sur tout ce qui se dresse vers le ciel, ce qui fait beaucoup de montagnes, si l'on considère que c'est dans ce coin de la planète que s'élèvent les plus hauts massifs de la planète.

Un voyage très intéressant en deux temps : d'abord une grande virée dans le Nord-Est, tout près du Pakistan, à travers le Rajasthan suffocant (presque toujours plus de 40°C à l'ombre), puis une semaine dans l'extrême Nord, au Cachemire, pour randonner au frais.

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