Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

jeudi 5 mars 2015

La bibliothèque de Waiheke

Bien que très renommée et très courrue, la bourgade de Waiheke ne compte que très peu d’habitants. Néanmoins, elle dispose d’une superbe bibliothèque.
Superbe par son architecture et les matériaux retenus pour sa construction.
Une bibliothèque qui ressemble par de nombreux aspects à celles que nous connaissons.





Mais il est un aspect de cette bibliothèque qui surprend … le français de passage.
Cette bibliothèque, comme toutes celles de Nouvelle Zélande est ouverte 365 jours par an, car il est évident que ce sont les jours fériés qui sont les plus propices à la lecture et à la recherche documentaire.
Cette bibliothèque a aussi une autre particularité. Cest un self-service, entendez par là que vous pouvez enregistrer vous-même la sortie ou le retour des documents empruntés sans recourir à l’aide du personnel de la maison qui s’occupe plutôt de la gestion des stocks,  d’aider à la recherche ou de remettre les ouvrages à leur place.
Quand je dis « vous-même », cela veut dire sans aucun contrôle, car il n’y a ici, ni caméra de surveillance, ni portail de contrôle, ni puce magnétique sur les livres.
Eh oui ! Ici, on a confiance. On n’est pas en France mais en Nouvelle Zélande et les kiwis ont bien quelques défauts mais pas celui de la cleptomanie. D'ailleurs, savez-vous comment on dit en Nouvelle Zélande ou en Australie, voler dans une échoppe, un supermarché ou une bibliothèque par exemple ?
Non ? Eh bien on dit « to do french market » autrement dit « faire son marché à la française ».
Triste réputation mais bien méritée. Car on n’imaginerait pas possible de voir en France, comme je l’ai vu ici, une caissière qui laisse son petit snack vide avec la caisse enregistreuse grande-ouverte pour aller faire de la monnaie à la station-essence voisine, ou un magasin de bibelots dans le centre touristique de Kerikeri sans personne qui contrôle alors que le comptoir est tout au fond du magasin, ou encore des tas de petits articles (petits bijoux, cartes postales, casquettes, etc.) sur des présentoirs à même le devant de porte de nombreuses échoppes, pendant que les vendeurs s’affairent à l’intérieur sans se faire le moindre soucis. Et quand je vous dirais qu’ici, il n’y a pas de barrière de péage des autoroutes, car vous avez une semaine pour payer votre passage par Internet, vous comprendrez que nous n’avons pas grand-chose de commun avec les kiwis en ce qui concerne l’honnêteté.

A méditer !

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