Bien que très renommée et très courrue, la bourgade de
Waiheke ne compte que très peu d’habitants. Néanmoins, elle dispose d’une
superbe bibliothèque.
Superbe par son architecture et les matériaux retenus pour
sa construction.
Une bibliothèque qui ressemble par de nombreux aspects à celles que nous connaissons.
Une bibliothèque qui ressemble par de nombreux aspects à celles que nous connaissons.
Mais il est un aspect de cette bibliothèque qui surprend …
le français de passage.
Cette bibliothèque, comme toutes celles de Nouvelle Zélande
est ouverte 365 jours par an, car il est évident que ce sont les jours fériés
qui sont les plus propices à la lecture et à la recherche documentaire.
Cette bibliothèque a aussi une autre particularité. Cest un
self-service, entendez par là que vous pouvez enregistrer vous-même la sortie
ou le retour des documents empruntés sans recourir à l’aide du personnel de la
maison qui s’occupe plutôt de la gestion des stocks, d’aider à la recherche ou de remettre les
ouvrages à leur place.
Quand je dis « vous-même », cela veut dire sans aucun
contrôle, car il n’y a ici, ni caméra de surveillance, ni portail de contrôle,
ni puce magnétique sur les livres.
Eh oui ! Ici, on a confiance. On n’est pas en France
mais en Nouvelle Zélande et les kiwis ont bien quelques défauts mais pas celui
de la cleptomanie. D'ailleurs, savez-vous comment on dit en Nouvelle Zélande ou
en Australie, voler dans une échoppe, un supermarché ou une bibliothèque par
exemple ?
Non ? Eh bien on dit « to do french market »
autrement dit « faire son marché à la française ».
Triste réputation mais bien méritée. Car on n’imaginerait
pas possible de voir en France, comme je l’ai vu ici, une caissière qui laisse
son petit snack vide avec la caisse enregistreuse grande-ouverte pour aller faire
de la monnaie à la station-essence voisine, ou un magasin de bibelots dans le
centre touristique de Kerikeri sans personne qui contrôle alors que le comptoir
est tout au fond du magasin, ou encore des tas de petits articles (petits
bijoux, cartes postales, casquettes, etc.) sur des présentoirs à même le devant
de porte de nombreuses échoppes, pendant que les vendeurs s’affairent à
l’intérieur sans se faire le moindre soucis. Et quand je vous dirais qu’ici, il
n’y a pas de barrière de péage des autoroutes, car vous avez une semaine pour
payer votre passage par Internet, vous comprendrez que nous n’avons pas
grand-chose de commun avec les kiwis en ce qui concerne l’honnêteté.
A méditer !
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