J'avais lâchement abandonné Sabay Dii à son propre sort, à l'approche du cyclone Pam. Je l'avais néanmoins préparé pour le pire et l'avais amarré à un solide corps mort à Opua, l'endroit le mieux abrité de toute la côte Est de la Nouvelle-Zélande.
Heureusement, les conditions météorologiques ont été bien moins mauvaises que prévues : un peu moins de 100 km de vent dans les claques alors qu'on annonçait presque le double (100 nœuds) en continu, et des pluies très fortes alors qu'on attendait un véritable déluge.
De mon côté, c'était le grand beau temps dans les îles du Pacifique, où j'étais parti pour revoir mes amis Heimata et Hotu à Tahiti, et Tintin à Tongatapu. J'en ai profité pour faire un petit stop à Rarotonga aux îles Cook, où j'ai eu l'impression de m'être égaré dans un tableau de Botero (je crois n'avoir vu personne de moins de 150 kg pendant mon court séjour).
De retour à Opua, j'ai aperçu mon cher bateau dans la brume
égal à lui même, comme si de rien n'était.
Après l'avoir inspecté sous toutes les coutures, je n'ai eu qu'à me féliciter du choix d'Opua comme mouillage, de mon travail de préparation, de la météo moins terrible que prévue, et des qualités intrinsèques du bateau.
Il devrait prêt parfaitement prêt à passer quelques mois tout seul ici, pendant que je reviendrai en France pour profiter de l'été, quand le mauvais temps sévira ici, dans l'hémisphère sud.
Eh oui, j'enchaîne les étés les uns à la suite des autres, comme on enfile des perles, et cela me va très très bien.
Bravo pour le boulot ! Impressionnant ! Sabay dii mérite bien cela !
RépondreSupprimerTu es certain de vouloir partir en Nouvelle Calédonie l'année prochaine à cette période?
Dis-moi ça a l'air de bien faire frisquet et tu sais comment je suis frileuse...
Je te souhaite un bon trip.
Bises