Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

mercredi 11 mars 2015

Arrivée de la Volvo Ocean Race à Auckland ... j'y étais !

Volvo Ocean Race
C'est La grande course à la voile autour du monde en équipage et en monotypie.
Monotypie, cela veut dire que tous les bateaux sont absolument identiques.
La nouvelle classe Volvo Ocean 65 a été imaginée, dessinée et construite pour être une machine de course performante et compétitive. Les plans de ce tout nouveau monotype utilisé sur les deux prochaines éditions de la Volvo Ocean Race ont été dessinés par le cabinet Farr Yacht Design aux Etats-Unis. Un consortium de quatre chantiers navals est en charge de sa construction : Multiplast en France, Green Marine en Grande-Bretagne, Décision en Suisse et Persico en Italie.
Le nouveau Volvo Ocean 65 comprend une série d’innovations qui le rendent rapide sur l’eau et capable de résister aux conditions les plus dures – le tout sans sacrifier son look. 

Au niveau de sa quille

Le tirant d’eau maximum a été augmenté. Il passe de 4,5 à 4,7 mètres, ce qui permet d’accroître le couple de redressement tout en réduisant le poids de la quille, pour améliorer les performances du bateau.

L'axe de quille

Le nouveau bateau a un axe de pivotement de la quille incliné qui aura des effets positifs sur les performances, créant une grande force verticale sur le voile de quille et générant ainsi de la portance en réduisant déplacement et traînée.

Sa structure

Le Volvo Ocean 65 comprend huit cloisons, contre quatre sur un Volvo Open 70. Une augmentation qui permet de renforcer la structure du bateau.

Une étrave inversée

L’étrave inversée est avant tout une caractéristique esthétique à un endroit du bateau qui compte parmi les plus photographiés, mais elle permet également d’avoir moins d’eau à l’avant.

Deux ballasts d'eau supplémentaires

Sur les Volvo Open 70, il n’y avait qu’un seul ballast à l’arrière. Le Volvo Ocean 65 a deux ballasts à l’arrière et un central à l’avant, ce qui permet de le faire gîter artificiellement pour améliorer la vitesse par petit temps en diminuant la surface mouillée.

Un voilier multimedia

Chaque bateau est équipé de cinq caméras fixes et deux points de liaison, qui permettront de couvrir la course sous tous les angles. Une caméra et un micro sont installés dans la descente pour des plans rapprochés des marins. Les caméras peuvent être télécommandées, tandis que les nouveaux systèmes de prise de sons et leurs emplacements amélioreront l’enregistrement des voix. Les caméras et les micros seront d’ailleurs beaucoup mieux protégés des vents et de l’eau, ce qui permettra les interviews dans le cockpit.

Des voiles high-tech

Fabriquées par North Sails dans son usine du Nevada et finalisées en France, à Vannes, et en Espagne, les voiles des Volvo Ocean 65 bénéficient de l’expérience et de la technologie de la première voilerie au monde. North Sails utilise la technologie de pointe 3Di, une technique de moulage en 3D qui donne aux voiles la forme caractéristique d’une voile gonflée en navigation.
Chaque monotype part autour du monde avec 12 voiles. C’est beaucoup moins que sur les éditions précédentes, ce qui contribue à réduire les coûts. Les équipes ne peuvent embarquer que huit voiles pendant la course, sans recoupe supplémentaire, et n’ont que quatre voiles de remplacement. A l’exception de la voile A3 et du tourmentin, toutes les voiles sont fabriquées dans différents deniers suivant le procédé 3Di de North Sails, avec des bandes pré-imprégnées en fibres d’aramide noir Twaron et de Dyneema SK75.
Le carbone n’est pas autorisé comme matériau de fabrication des voiles car il bloque les signaux de communication satellite et les transferts de données. La production et la livraison sont étroitement contrôlées et un jeu de voiles pour la période précédant le départ est fabriqué et mis à la disposition des équipes à mesure que les bateaux quittent la chaîne de production, toutes les sept semaines. Les voiles de course sont ensuite fabriquées par série, de façon à utiliser les mêmes moules pour plusieurs voiles de chaque type. Chaque type de voile est ensuite terminé dans le même atelier et par la même équipe pour garantir une forme et une qualité de production identique.
Pour plus de détails, allez à l'adresse suivante : http://www.volvooceanrace.com/fr/boat.html


Pour l'édition actuelle (2014-2015) 7 bateaux seulement sont engagés, mais c'est ce qui se fait de mieux question valeur des équipages ...
Pour plus de détails, allez à l'adresse suivante : http://www.volvooceanrace.com/fr/teams.html
La course n'a lieu que tous les quatre ans avec cette année 9 étapes, dont l'étape Sanya - Auckland à l'arrivée de laquelle j'étais présent. Youpi !
Pour plus de détails, allez à l'adresse suivante : http://www.volvooceanrace.com/fr/route.html

Une arrivée groupée (pour les trois premiers) en début de nuit,
en images et en vidéos ...


1 – Mapfre (skipper Xabi Fernandez)

2 – Abu Dhabi Ocean Racing (skipper Ian Walker) à 4 minutes et 25 secondes

3 – Dongfeng Race Team (skipper Charles Caudrelier) à 8 minutes et 2 secondes)

4 – Team Alvimedica

5 – Team Brunel

6 – Team SCA

Mapfre, le vainqueur de l'étape à l'approche d'Auckland
Auckland en vue pour le premier
Abu Dhabi, le secon

Dongfeng le troisième (un équipage franco-chinois)
Alvimedica, quatrième de l'étape
Le Tram Brunel, cinquième de l'étape

Le team SCA, rien que des filles
Et ne cherchez pas le septième bateau car le team Vestas s'est échoué sur une île, suite à une erreur incroyable de navigation.
J'ai pu assister à Auckland, sur grand écran, à la projection du film de cet échouage qui n'a heureusement fait aucune victime, et je me suis débrouillé pour vous en trouver un extrait ...

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