Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

mardi 12 août 2014

2 équipiers épatants

Au mois de juin, pendant que je préparais Sabay Dii à Tahiti pour la traversée qui devait me mener aux Tonga, j'ai été contacté à quelques jours d'intervalle par deux personnes, Fred puis Paul, qui cherchaient, chacun de son côté, un bateau pour aller vers l'ouest.
Un petit rendez-vous avec l'un et avec l'autre dans un bistrot pour me faire une opinion rapide sur les deux lascars, et quelques renseignements donnés par d'autres navigateurs qui les connaissaient, et les voilà embarqués pour 1650 milles en haute mer.
Mais une fois sur l'eau, ces deux passagers quasiment inconnus sont vite devenus d'épatants équipiers, toujours disponibles, serviables, participant spontanément à toutes les tâches liées à la navigation hauturière dans un espace réduit, que ce soit pour assurer le quart de nuit ou aider aux manœuvres ...
 

ou pour toutes les corvées ménagères (cuisine, ménage, vaisselle, rangement, bricolage, etc.).

Deux types qui n'ont pas grand chose en commun à part d'être de vrais bourlingueurs capables de vivre n'importe où avec très peu, ce qui va souvent de pair avec la constante bonne humeur.
Présentation ...
Fred (24 ans) français, sculpteur sur bois, rugbyman, capable de travailler des mois comme un forcené dans les mines d'or australiennes ou dans des champs de coton, pour se mettre suffisamment de dollars de côté afin d'explorer le reste du temps le Pacifique Sud.


Excellent cuisinier (sur un bateau ça veut dire capable de faire des bons plats avec ce que l'on trouve à bord et non chez Fauchon), et boulanger hors-pair alors que c'était ses premiers pains.




Paul (56 ans) belge, agriculteur sans frontières, ayant monté des projets d'exploitation maraîchère en Polynésie, en Arabie Saoudite, etc. et qui voulait revenir à Tahiti en bateau revoir la famille quasiment « adoptive » qui l'avait accueilli il y a quelques décennies.


toujours aux petits soins pour ses coéquipiers



Et il ne faudrait pas oublier notre travail d'équipe pour ... la pêche ...








Au cours des quinze jours passés ensemble sur Sabay Dii, ce fut en permanence la bonne entente.
De quoi rendre le capitaine serein, et donner à tous les trois l'envie de se revoir sur l'eau ou ailleurs.

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