Mon bout du monde (BdM) à moi, je l’ai trouvé dans les
Tuamotu, mais ne vous dirais pas où il se trouve précisément.
Des endroits si beaux qu’ils semblent surnaturels, créés par
un artiste divinement inspiré, des lieux si fascinants que vous n’avez plus
envie de bouger, hypnotisé que vous êtes par la magie des couleurs, la sobriété
des formes, cela ne se révèle pas.
Mon BdM restera mon secret, sauf si vous êtes disposé(e) à
m’accompagner au bout du monde, justement. Mais qui pourrait bien avoir envie
de jeter aux orties ses habitudes, son confort, ses biens matériels, la
proximité des siens, la sécurité du connu et de l’archiconnu ? Qui
prendrait le risque de renoncer à tous ses repères pour vivre l’Expérience avec
un grand E du renoncement en se jetant corps et âme dans le gouffre vertigineux
de la beauté à l’état pur, sans trace humaine, dans la solitude la plus
extrême, dans le silence assourdissant des seules vagues et du vent, dans le mystère
du motu du bout du monde ? Qui ?
Et avec l’engagement de ne jamais révéler à quiconque où se
trouve l’indicible, l’incroyable, l’inimaginable, l’irréel. Car en venant ici,
vous n’aurez plus jamais le droit de parler, ou plutôt, vous risquez de ne jamais
plus pouvoir parler. Quand on reste bouche bée un très très long moment, on
risque le mutisme définitif.
Du bleu plein les yeux, oui, mais ensuite motus et bouche
cousue, ad vitam eternam.
trop beau !
RépondreSupprimerA voir les photos il y a de belles marées !
du bleu ,que du bleu tu en as pas marre?
Bises
véro
Promis, juré, je ne dirai pas (futur et non conditionnel) où se trouve ton BdM, motus et bouche cousue !
RépondreSupprimer"De deux choses l'une. Soit le turquoise irréel du lagon a été retouché par ordinateur par un fabricant de cartes postales, soit Dieu existe et il était au somment de son art dans sa période bleue." (j'ai mis des guillemets, parce que la phrase n'est pas de moi, mais elle est rigolote, pas vrai ?)
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