Je vous ai parlé précédemment de Suakin, en parlant de ville, j'ai évoqué aussi une douche et une glace. Alors place aux images pour vous mettre en situation ...
Toutes les photos que vous allez voir sont représentatives de la ville et n'ont pas été tirées pour vous en montrer quelques aspects particuliers.
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Le réparateur de moto et son atelier |
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Le réparateur de vélos (ici les VTT et autres engins modernes n'existent pas.
Un vélo ici, c'est un cadre deux roues un pédalier et une chaîne, dans le meilleur des cas. |
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le marché |
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Le marchant de bois (quelques petits tas de bois récolté au bord des déserts)
Il les apporte au marché avec son chameau. |
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Les poids lourds locaux |
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et sous les camions, les chèvres qui prennent le frais. |
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Les chèvres occupent librement toutes les rues |
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Le générateur d'électricité du marché (quelques lampes seulement) |
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L'ébénisterie. Le bois n'existant pas ici, tout n'est que récupération. |
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Quelques œuvres du menuisier
Il n'a ni bois de qualité, ni électricité et donc pas de machines
juste marteaux, scies et quelques clous |
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La matière première du menuisier |
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L'un des nombreux marchands ambulants d'eau potable (photo Ba retouchée) |
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(photo Ba retouchée) |
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Vous l'avez remarqué, on vit au milieu des ruines,
car on n'a rien pour bâtir ; pas de ciment, pas de parpaings, pas d'outils
et même pas de pierre car ci il n'y a que du corail sédimenté, très friable.
Même les barques sont à l'abandon. |
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Une construction de la Belle Epoque |
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Simple et beau |
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Encore une très ancienne mosquée aujourd'hui délabrée |
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Une rue typique de la ville avec son point d'eau (non potable, bien sûr).
Remarquez la propreté du lieu. |
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Un bâtiment de la caserne |
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A Suakin, tout n'est que ruines.
Les gens habitent dans des cabanes faites des matériaux de récupération (tôle ondulée, planches de bois, ou toile) .
En faisant comme s'ils ne savaient pas qu'on pourrait habiter dans du "dur".
Et ils se satisfont de ce minimum vital. |
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Plusieurs milliers de mètres cubes de pierre de taille attendent sur des palettes.
Ce n'est pas pour construire des logements sociaux. Non !
C'est pour restaurer les bâtiments historiques de Old Suakin |
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Celle-là n'est pas en pierre de taille
(photo Ba retouchée) |
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La seule avenue de la ville de Suakin |
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Elle relie la gare routière à la porte d'entrée d'Old Suakin |
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Porte d'entrée de Old Suakin. C'est sous ce porche qu'on passe pour aller sur l'îlot. |
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Le marchand de nattes attend son dernier client avant de rentrer chez lui. |
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(Photo Ba retouchée) |
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Un boui-boui |
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Non loin de la gare routière. C'est la seule route qui permette de quitter ou de venir à Suakin |
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Commerces |
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L'une des très nombreuses minoteries de Suakin.
On y vend ses graines et on achète de la farine |
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Un entrepôt |
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Cette dame attend avec son enfant handicapé mental. |
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Elle l'amène ici le matin, et il marche les yeux dans le vague toute la journée autour de la place.
De temps en temps elle vient le voir et le récupère le soir. |
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Vers 16 heures le soleil est bas sur l'horizon et on sort des habitations |
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(Photo Ba retouchée) |
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Suakin est un repère de vieux briscards qui vivent sur leurs bateaux depuis longtemps et qui ont sillonné la planète mer.
De gauche à droite : Chi (Herbert, Autriche, 17 ans de mer), Sabay Dii (Didier, France, 10 ans de mer), Meaner (David, USA, 25 ans de mer), Confidence (Ecosse, 12 ans de mer) |
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La ville de Suakin vue depuis le bateau, |
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Autre vue de Suakin depuis le bateau |
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Le petit port de pêche (Sabay Dii est dans le lointain) |
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Retour de la pêche |
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Old Suakin, vu depuis les maraîs salants |
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La religion émerge souvent de la misère |
Vous vous doutez bien que ce n'est pas à Suakin que nous avons trouvé la douche chaude ou la glace.
Nous avons trouvé mille fois mieux : des gens vivant très simplement avec juste le nécessaire, heureux, paisibles, pas envieux, et formidablement accueillants et généreux.
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