Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

samedi 6 septembre 2014

Arrivée de Sabay Dii au Vava'u

Avant-dernier archipel de la croisière de Sabay Dii aux Tonga, les Vava'u : une destination très renommée et très prisée par les touristes potentiels de l'hémisphère sud.
Sur le papier, les bonnes raisons ne manquent pas à ce petit paradis tropical pour attirer australiens, néo-zélandais, et américains :
  • un ensemble extrêmement compact d'îles et d'îlots qui se protègent mutuellement en dessinant un véritable labyrinthe aquatique ;
  • des eaux cristallines (visibilité pouvant dépasser les 30 mètres) idéales pour la plongée ;
  • une faune aquatique très particulière où abondent toutes sortes de baleines qui viennent ici en très grand nombre depuis des latitudes plus australes pour mettre au monde leurs petits ;
  • des plages magnifiques, mais secrètes et complètement sauvages ;
  • des îles très boisées sur lesquelles on peut accoster sans problème, se promener, explorer les innombrables grottes ;
  • et un climat tropical assez frais mais suffisamment chaud pour donner envie de profiter de toutes les activités-nature de la région.
Reste que tout cela n'est possible que si l'on peut se déplacer facilement sur l'eau.
Dès lors, on comprend immédiatement pourquoi les Vava'u sont devenus en quelques années l'une des bases préférées de toutes les compagnies de location de voiliers de croisière. On y vient de Nouvelle-Zélande, d'Australie, d'Amérique mais aussi d'Europe pour louer un catamaran avec lequel on va passer une ou deux semaines de rêves, en passant d'un mouillage à un autre, tout aussi agréable et protégé.
 

Les tour-du-mondistes ne rateraient pour rien au monde cette étape incontournable de leur voyage, idéalement située entre la Polynésie Française et la Nouvelle-Zélande ou l'Australie. Certains y restent même pendant la mauvaise saison, trouvant ici l'un des meilleurs « trou à cyclones » du Pacifique Sud.
Sabay Dii a fait comme tout le monde et est venu mouiller sa carène aux Vava'u. Et nous n'avons pas été déçus par ce magnifique archipel.
Seul bémol à notre enthousiasme, une population très peu accueillante et chaleureuse, quand on la compare à nos formidables Polynésiens. Un peu normal quand on a été éduqué à l’anglo-saxonne, et sous l'influence exclusive et excessive de religions peu réputées pour favoriser l'esprit critique, la tolérance et surtout la joie de vivre. Cette différence flagrante avec les autres îles du Pacifique nous incitera à rester un peu loin de la ville de Neiafu, la petite capitale, où se concentre l'activité économique et religieuse des Vava'u.
Neiafu, un formidable abri anti-cyclonique
Notre premier mouillage au Vava'u sera une petite crique connue sous le nom de Port Maurelle, du nom du navigateur espagnol du XVIIe siècle qui explora le Pacifique Sud et les Tonga. Non loin de Neiafu et bien plus plaisant, nous y reviendrons trois fois pendant notre séjour dans cet archipel.
Hémisphère, le plus grand catamaran au monde qui aura fait en 6 mois le même parcours que Sabay Dii, nous a devancés d'un jour.
 Orienté face au soleil couchant, c'est le lieu idéal pour une soirée barbecue. 










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