Dans le désert, le "téléphone arabe" fonctionne miraculeusement. Il en est de même en mer, mais avec quand même un peu plus de technologie. Ainsi, grâce au téléphone, à la VHF ou simplement au cours de rencontres fortuites à des mouillages forains, nous avons été une bonne dizaine de voiliers "tourdumondistes" à nous retrouver sur une plage pour fêter ensemble le changement d'année. Soirée cosmopolite garantie. Étaient représentées les nations suivantes : Allemagne, France (Sabay Dii et Max), Amérique, Canada, Suisse, Tchéquie, Nouvelle Zélande et Australie (les plus gros contingents), ... et je dois en oublier car, dans ce monde très fermé des navigateurs infatigables, la notion de nationalité a laissé depuis longtemps la place à celle de langue d'usage, ce qui rend difficile la distinction entre canadiens francophones (Jean-Pierre, Karen) et français (Hervé, Corinne) ou entre australiens et kiwis, surtout quand ils ont bu un petit peu.
Les copains d'abord ! |
Il y a eu même un singe de l'île qui s'est pointé incognito à la soirée déguisé en navigateur, mais vu sa tête, on a vite compris qu'il ne s'agissait pas d'Hervé. Vraiment futé l'animal ! |
Par contre, là où il peut y avoir complète confusion, c'est au bar entre des allemands et des néozed, car ils ont absolument la même capacité d'ingurgiter sans broncher trois litres de bière à l'heure, et à devenir hilares ensuite, avec de grosse difficultés d'élocution, ce qui, vu du comptoir, les transforme en véritables clones.
Allemands ou néo-zélandais ? Moi je sais ... |
En tout cas, tout le monde était joyeux de ces retrouvailles inopinées qui nous ont permis de refaire le monde dans un petit restaurant de plage pour un repas de réveillon au tarif local (220 Baths, soit moins de 6 €).
Comme le soleil se couche tôt, il nous a fallu attendre trois bonnes heures sur la plage l'instant fatidique. Mais le restaurant avait un bar, de la musique, et des chaises longues, ce qui a permis à tout le monde d'arriver très facilement mais avec plus ou moins de lucidité selon le type de boisson ingurgitée, à la première fusée des feux d'artifice qui allaient éclairer la baie de toute part.
Une soirée bien sympa en somme.
Bravo aux initiateurs et à l'organisatrice de cette très agréable rencontre !
Le rendez-vous avait lieu sur la façade occidentale de la grande île de Ko Yao Yai, à une dizaine de milles nautiques de Ao Chalong.
Connaissant la date et le lieu du rendez-vous à l'avance, j'avais décidé d'aller explorer cette île que j'avais jusqu'à présent négligée, du fait des vents dominants régnant pendant mon dernier séjour en Thaïlande.
Un drôle de voilier rencontré sur la route |
Après avoir frôlé les deux îles bondées de Ko Khai Nok et Ko Khai Nai, j'ai caboté nonchalamment le long de Ko Yao Yai en m'arrêtant à trois jolis mouillages dont deux très sauvages où je compte retourner un de ces jours, le troisième étant notre lieu de rendez-vous, non loin d'une colline hébergeant un immense hôtel.
Premier mouillage à Lo Jark une plage pleine de singes qui se nourrissent à l'aide d'outils. Je retournerai filmer leur "manège" prochainement. |
Coucher de soleil vu depuis Ko Yao Yai |
La même vue mais "interprétée" |
Mon seul voisin au premier mouillage |
Deuxième mouillage au nord de la baie d'Ao Labu. Et pour finir, notre rendez-vous à Lo Paret |
Du mouillage d'Ao Labu, vous n'aurez pas d'image car le temps était exécrable et la visibilité limitée par moments à 20 mètres sous le déluge, mais je compte y retourner car l'endroit semble extrêmement sauvage.
Voici notre lieu de rendez-vous : une belle plage, dont une des extrémités est occupée par un hôtel ayant colonisé tout le flanc caché de la grande colline, et dont l'autre est le coin tranquille où nous nous sommes retrouvés.
Côté "grand hôtel" |
Côté peinard |
Le très grand voilier à droite de l'image, ne faisait pas partie de la bande. Mais je vous en parlerai un jour prochain, car c'est un voilier exceptionnel à plus d'un titre. |
Sabay Dii, tranquille |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire