Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

vendredi 20 juin 2014

« Les meilleures choses ont une fin »

Ce proverbe s'applique tout particulièrement aux voyages et vaut pour les Tuamotu que j'ai tant appréciés. Ce troisième (et peut-être dernier) séjour dans cet archipel envoûtant perdu au milieu de l'Océan Pacifique Sud, à plusieurs centaines de kilomètres de Tahiti, s'est achevé à Tikehau, un petit atoll très à l'ouest qui est à la fois beau, tranquille et sauvage, et qui possède un vrai village, Tuherahera, particulièrement coquet et doté d'un grand quai d'accès libre, et même d'une petite marina gratuite à l'état embryonnaire. Mais c'est au quai que Sabay Dii est venu s'amarrer, comme à son habitude (7 ou 8 passages à Tuherahera déjà, preuve que j'aime bien ce coin).
un bon amarrage sera nécessaire vu la météo annoncée








J'ai profité de la stabilité du quai et de la présence d'Olivier, guide de haute montagne dûment attitré, pour l'envoyer en l'air faire quelques photos des points sensibles du gréement.


Le temps calme s'y prêtait bien, mais une fois qu'Olivier eut quitté le navire pour prendre son avion pour la France, le mauvais temps est arrivé, me bloquant à quai pendant presque une semaine. L'occasion d'explorer le motu de Tuherahera et de faire des rencontres dans le village, mais aussi sur mon parcours de footing, notamment avec Daniel qui a pour habitude de faire tous les matins, à vélo, le même parcours que moi, mais dans l'autre sens.

Je quitte maintenant Tikehau, et les Tuamotu, pour rejoindre Tahiti où je vais préparer le bateau avant de partir plus à l'ouest, direction les Iles Cook, puis les Tonga où Jo (ma soeur) et Ba (mon beauf) vont me rejoindre une nouvelle fois, mais cette fois-ci ce sera pour explorer les archipels des Haapai et des Vava'U. Ensuite ce sera une longue route pour rejoindre Wallis, puis Futuna, et enfin les Iles Fidji où je compte m'arrêter un bon bout de temps pour profiter de ce superbe pays, mais aussi pour temporiser avant l'étape la plus longue et la plus difficile de l'année, celle qui me conduira à la Nouvelle-Zélande, vers novembre-décembre 2014.

1 commentaire:

  1. Et bien ce n'est pas la première fois que tu quittes un équipier et que tu te prends du super mauvais temps! tu vois ce que je veux dire !!
    Et bien pour la suite je te souhaites bon vent ,bonne mer, "veinard" et vivement la suite de tes récits.
    See you later,
    see you later

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