Les Tuamotu sont réputés pour leurs ressources halieutiques variées et abondantes.
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Petit murène nocturne |
Lorsque Olivier a embarqué sur Sabay Dii, j'ai été étonné du poids de son bagage. Car ici, aux Tuamotu, il n'est pas vraiment nécessaire d'embarquer des tas de choses, vu que quelques vêtements légers et des affaires de toilettes suffisent. Mais c'était sans compter sur la passion du bonhomme : la pêche. Eh oui ! Une "fine gaule" a besoin de beaucoup d'articles halieutiques pour remonter du poisson et surtout pour se faire plaisir.
Et dans le sac d'Olivier, il y avait de quoi s'éclater : une magnifique canne au gros (démontable), un moulinet superbe capable de remonter des poissons énormes et pleins d'accessoires, comme des leurres de tous types et de toutes couleurs, des fils, tresses, hameçons, plombs, sleeves, pince à sertir, etc. Bref de quoi faire une bonne quinzaine de kilos de bagage.
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Les connaisseurs apprécieront |
Et Olivier a beaucoup pêché (péchés véniels heureusement), mais vu tout le poisson qu'il a rapporté chaque jour, je lui donne l'absolution.
Du coup, comme tous les jours il ramenait poissons-soldats, poissons-chirurgiens, becs de canne, vivaneaux, mérous, etc., je n'ai plus pris la peine de tremper un hameçon dans l'eau, ou d'aller tirer quelques flèches de mon beau fusil sous-marin, me contentant d’attraper un barracuda et une carangue à la traîne.
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Avec une "mitraillette" à barracudas ou à thons |
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Carangue bleue du lagon |
En outre, nous avons passé de nombreuses journées à nous balader en ramassant beaucoup de coquillages et de crustacés.
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Palourdes géantes |
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Crabes de terre |
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Turbos |
dont nous nous sommes fait de véritables festins.
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Fricassée de turbos à la crème de vanille de Mayotte, avec l'accompagnement du chef |
Et il ne faudrait pas oublier les leçons de pêche traditionnelles au varo (squille) ou à la langouste dispensées par mon ami Teave.
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3 beaux varos |
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une des nombreuses mues de langoustes qui jalonnent les plages |
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Le chef à l'oeuvre |
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et le résultat |
Ah ! vous pensez qu'on a eu la vie belle. Mais figurez-vous qu'un jour, Olivier, qui reculait face au requin gris qu'il photographiant et qui venait de décider de foncer sur lui, a failli marcher sur un autre requin tout aussi gros qui dormait dans la vase. Départ du monstre dans ses pieds ! Grosse frayeur !
Faut pas croire qu'on a eu la vie facile. Pas du tout !
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