Tout près de Lombok se trouvent les îles Gili.
Au nombre de trois : Gili Air, Gili Meno et Gili Trawangan
J'y étais venu avec mon sac à dos en 2010.
Pas mal quand même. Heureusement qu'il reste Gili Meno et que cet îlot est maintenant protégé par un cahier des charge visant à limiter son développement touristique. Ouf !
Au nombre de trois : Gili Air, Gili Meno et Gili Trawangan
J'y étais venu avec mon sac à dos en 2010.
A l'époque, Gili Air avait la réputation d'un endroit très tranquille et agréable, Meno était pratiquement inhabitée et inaccessible faute de bateaux, et les junkies venaient à Trawagan pour les rave-party et pour se défoncer.
Je m'étais contenté d'aller à Gili Air où j'avais passé une superbe semaine dans l'une des quatre seules paillotes de la façade occidentale de l'île. La journée commençait par un footing tout autour de l'île (une petite demi-heure en courant tranquillement), et puis baignade à longueur de journée dans une eau très claire et peu profonde, sans jamais voir personne. A l'ombre de quelques palmiers, je pouvais bouquiner peinardement, Pour manger, j'avais la solution de me faire la popote dans ma paillote ou celle d'aller manger de l'autre côté de l'île où il y avait trois guesthouses proposant des menus modestes et très bon marché. Elles offraient aussi des sorties en mer avec ou sans plongée à des prix raisonnables, mais je n'en avais pas profité. Bref, mon séjour avait été fort plaisant et reposant.
Ayant cet agréable souvenir en mémoire, je ne voulais pas rater l'occasion de revenir faire un petit tour, depuis la baie de Lombok toute voisine où était mouillé Sabay Dii.
Quelle surprise !
A plusieurs kilomètres de Gili Air, on entendait déjà le boum boum de la vie trépidante de cette île complètement métamorphosée.
En fin d'après-midi, des dizaines de bateaux qui font la navette entre Gili Air et Lombok reviennent s'amarrer |
Eh oui ! En seulement 6 ans, la si paisible Gili Air s'est transformée en un chapelet de restaurants, hôtels, centres de plongée, boutiques de vêtements, boîtes de nuit... C'est bruyant, grouillant de monde. L'île est toujours interdite aux véhicules à moteur, mais l'ancienne petite piste périphérique si tranquille à l'époque est aujourd'hui encombrée de calèches à cheval se suivant les unes les autres en transportant une noria de touristes rejoignant leurs gites ou leur club de plongée. Les bouteilles d'air comprimé circulent dans tous les sens sur le dos des locaux qui jouent les sherpas des moniteurs de plongée étrangers. Bref, Gili Air n'est plus recommandable qu'à ceux qui viendraient chercher en Indonésie, une vie frénétique dans un cadre enchanteur mais bondé et extrêmement confiné. Quant à Gili Trawangan, on dit que la police y a fait le ménage et que l'île est redevenue à peu près fréquentable. Mais rien de folichon. Et Gili Meno, me direz-vous ?
Eh bien c'est la question que je mes suis aussi posée. Du coup, dès le lendemain de mon arrivée à Gili Air, je laissais Sabay Dii au mouillage et partais en annexe à Gili Meno qui est devenue, en plus cossue, l'équivalent de l'ancienne Gili Air.
En arrière plan Gili Air vue depuis Gili Meno |
On est ici encore à Gili Meno. Voila à quoi ressemblait Gili Air, il y a dix ans |
Autour de Gili Meno l'eau est très claire et riche en corail et poissons. Le seul problème est la multitude de bateaux qui viennent de Gili Air pour déverser leurs cargaisons de baigneurs.
Pas mal quand même. Heureusement qu'il reste Gili Meno et que cet îlot est maintenant protégé par un cahier des charge visant à limiter son développement touristique. Ouf !
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