Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

mardi 6 août 2019

Côte Lycienne - Etape 4 : de Phaselis à Çineviz Limani

Une toute petite étape de seulement 12 milles nautiques.
Départ vers 9 heures du matin, pour tirer des bords contre un vent léger de Sud.
La vie paisible du navigateur qui vaque à d'autres occupations pendant que le bateau avance tout seul, tranquillement. Il suffit de donner un coup d’œil de temps en temps pour virer au bon moment (dans cette partie de la Turquie, lorsque le vent est faible, il est instable en direction, et il faut donc profiter d'une refusante pour virer et ainsi gagner du temps et de la distance). Le pilote automatique se charge du reste.





Dès le départ de Phasélis, on peut apercevoir au loin les trois îlots Üçadalar.
Aller, cap sur ces confettis
Vers 10 heures, passage entre les trois îlots Üçadalar
Au près serré, dans le petit temps, pour se faufiler entre les îlots



... et on repart vers la côte qui est ici sablonneuse et bordée de complexes hôteliers grandioses.
Le ciel s'assombrit et le tonnerre gronde dans les montagnes.






A 12 h 30 ferme aquacole dans un ciel de plus en plus sombre et menaçant.
En quelques minutes, le vent tourne de 130° à droite, et forcit. Sabay Dii se retrouve au vent de travers, tribord amure. Et ça, il aime : 6 nœuds, 7 nœuds, 8 nœuds, il fonce, et la destination approche de plus en plus vite. Le temps de se mettre bout au vent pour affaler la grand-voile et le vent est retombé, ce qui permet de faire un approche tranquille de cette belle crique de Çineviz.
Attention aux caillous de l'entrée, en plein milieu, mais bien visibles.
On veoit sur la carte Google Earth, que c'est dans la partie nord de l'isthme que le mouillage se fait.  
De ce côté de l'isthme, on est protégé du vent dominant qui est ici de Sud-Ouest dans la journée, surtout l'après-midi.
La baie est large, avec une plage de galets, mais du sable à une cinquantaine de mètres du rivage, ce qui permet de faire crocher l'ancre fermement. La baie n'est pas trop envahie par les "gulets", et c'est tant mieux.
Deux petits "gulets", et pas trop bruyants. Enfin !
L'endroit est splendide, avec les falaises qui tombent à pic dans la mer, et des pins qui s'accrochent au moindre bout de terre, et elle est rare entre les caillasses.
                                   
Le soir arrive, et Sabay Dii se retrouve presque seul.
            Seul ? Non, pas tout-à-fait, car l'endroit est fréquenté par des tortues marines. Chut !

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