L'Indonésie est riche de nombreux sites archéologiques exceptionnels datant de la période classique indonésienne (c'est-à-dire hindou-bouddhique), qui va du Ve siècle au XVe siècle après J.-C. Ce sont des temples (appelés officiellement "candi", du nom de Candi ou Candika, qui est la forme démoniaque et destructrice de la déesse Shakti).
De ce point de vue, la partie centrale de Java, et en particulier la région de Yogjakarta, sont bien dotées avec les complexes extraordinaires de Borobudur, Prambanan et d'autres temples moins connus mais qui sont restés des lieux de cultes, comme ceux de Cetho et Sukuh (XVe siècle) sur les flancs du mont Lawu, à l'est de Solo.
Le plus imposant de tous est sans conteste possible le Borobudur, qui est le plus grand monument bouddhique au monde, et qui est aussi, bien sûr, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Borobudur est situé dans la haute plaine de Kedu, dans la province de Java central. La plaine de Kedu est un lieu sacré javanais et a été surnommé « le jardin de Java » en raison de la fertilité de son sol.
Le temple est rattaché à la ville de Magelang, située à environ 40 kilomètres au nord-ouest de Yogyakarta. Il se trouve à proximité de plusieurs volcans : le Sundoro et le Sumbing au nord-ouest, le Merbabu et le Merapi au nord-est.
Vue (solarisée) prise depuis le sommet du Borobudur |
Le Borobudur vu de loin (au téléobjectif) depuis la route d'accès au site |
Plusieurs autres temples importants ont été construits dans les environs et vers la même époque que Borobudur. Il s’agit du temple hindou de Prambanan (voir plus loin les photos), mais aussi des temples bouddhiques Pawon et Mendut, découverts durant la restauration de Borobudur au début du XXe siècle. De plus, Mendut, Pawon et Borobudur se trouvent sur une même ligne. Ce fait a donné du crédit a une légende locale selon laquelle une route pavée entre deux murs avait autrefois relié les trois temples. On n'en a jamais trouvé trace mais les similitudes dans l'architecture et l'ornementation laissent à penser qu'il pouvait exister une relation rituelle entre les trois temples.
À l’inverse des autres temples, qui étaient bâtis sur des surfaces planes, Borobudur a été érigé sur une colline, à 265 mètres au-dessus du niveau de la mer et à 15 mètres au-dessus d’un paléolac asséché. L’existence de ce lac a d'ailleurs été le sujet d’intenses discussions entre les archéologues du XXe siècle, époque à laquelle on pensait que le temple était construit sur les rives d’un lac ou même au milieu de celui-ci. En 1931, W.O.J. Nieuwenkamp (artiste néerlandais et spécialiste d’architecture hindoue et bouddhiste) avait émis une théorie selon laquelle la plaine de Kedu était un ancien lac et que Borobudur représentait initialement une fleur de lotus flottant dessus. Il faut savoir que les fleurs de lotus sont présentes dans la grande majorité des œuvres d’art bouddhiques, servant souvent comme trône à Bouddha ou comme base aux stûpas. L’architecture générale de Borobudur suggère effectivement la forme d’un lotus dans lequel la posture de Bouddha évoque le sūtra du Lotus. Les trois plates-formes circulaires du sommet représenteraient une feuille de Lotus.
La masse impressionnante de Borobudur, perché sur sa colline |
La théorie de Nieuwenkamp a cependant été remise en cause parce que l’environnement naturel entourant le temple est caractéristique d’une zone sèche. Mais les géologues adhèrent en majorité à la théorie de Nieuwenkamp, signalant des sédiments d’argile trouvés près du site. C'est une étude de stratigraphie des sédiments et d’échantillons de pollen qui a permis de trancher en confirmant l’existence d’un environnement propre à un paléolac près de Borobudur, ce qui tend à confirmer la théorie de Nieuwenkamp. L’étendue du lac a fluctué avec le temps et l’étude menée montre que Borobudur était aux abords de celui-ci aux XIIIe et XIVe siècles. Le cours des rivières et l’activité volcanique du Merapi (le volcan le plus actif d’Indonésie) ont modelé la campagne environnante, dont la zone du lac.
L'histoire de Borobudur est aussi surprenante.
Il n’existe aucun écrit permettant d’affirmer qui l'a construit et pourquoi. La période de la construction (entre le moment de taille des pierres situées dans les fondations du temple et les inscriptions retrouvées dans les chartes royales locales), s'étale entre le VIIIe et le IXe siècles. La construction de Borobudur a dû commencer un peu avant l’an 800, a duré 75 ans environ et devait être achevée sous le règne de Samaratungga en 825. Cette période correspond à l’apogée de la dynastie Sailendra (entre 760 et 830), au centre de Java, alors quelle était sous l’influence de l’empire de Sriwijaya.
Il y a cependant un doute quant à la religion, hindouiste ou bouddhiste, des dirigeants de Java à cette époque. Les Sailendras étaient connus comme étant des suiveurs ardents de Bouddha alors que des inscriptions gravées dans la pierre trouvées à Sojomerto suggèrent qu’ils étaient hindouistes. C’est à cette époque que de nombreux monuments hindouistes et bouddhistes ont été édifiés dans les plaines et les montagnes autour de la plaine de Kedu. Les monuments bouddhistes tels que Borobudur ont été construits à la même période que le complexe religieux de Prambanan, dédié au dieu hindou Shiva. Autre exemple, en 732, le roi shivaïte Sanjaya commanda la construction d’un sanctuaire pour des lingams de Shiva sur la colline d’Ukir, située à seulement 10 kilomètres à l’est de Borobudur.
Les constructions de temples bouddhistes étaient possibles à cette époque, car le successeur de Sanjaya, Rakai Panangkaran, les autorisa. Panangkaran donna même le village de Kalasan à la communauté bouddhiste, comme le spécifie la charte de Kalasan datant de 778. Cela amena certains archéologues à croire qu’il y avait de sérieux conflits concernant la religion sur Java à cette époque, ce qui forçait les souverains hindouistes et bouddhistes à faire des compromis en autorisant la construction de temples de la religion opposée à la leur. Cette rivalité concernait probablement les deux dynasties royales rivales de Java, les Sailendra bouddhistes et les Sanjaya shivaïtes. Ces derniers triomphèrent de leur rival en 856 lors de la bataille du plateau de Ratu Boko. Le temple de Lara Jonggrang dans le complexe de Prambanan est perçu par certains comme la réponse de Rakai Pikatan de la dynastie Sanjaya à Borobudur, mais d’autres suggèrent qu’un climat de coexistence pacifique avec les Sailendra aurait permis l’édification de Lara Jonggrang.
Fleur de lotus ayant perdu ses pétales |
Borobudur est resté caché des siècles par les cendres volcaniques et la jungle. Les raisons de l’abandon du site sont encore mystérieuses. On ne sait pas pourquoi le temple a cessé d’être un lieu de pèlerinage bouddhiste. Entre 928 et 1006, le centre du pouvoir local se déplaça vers le Java oriental et une série d’éruptions volcaniques eurent lieu, sans que l’on sache si ces événements étaient liés, même si plusieurs sources mentionnent cette période comme celle de l’abandon du temple. Soekmono mentionne en 1976 que la croyance populaire suggère que le temple a été abandonné au XVe siècle, lorsque la population s’est convertie à l’islam.
Le monument ne fut pas pour autant totalement oublié même si les histoires populaires ne faisaient état de la gloire passée du lieu mais plutôt de légendes superstitieuses où la malchance et la souffrance avaient une place de choix.
À la suite de la guerre anglo-néerlandaise de Java, l’île fut placée sous l’administration britannique entre 1811 et 1816. Le gouverneur général nommé fut Thomas Stamford Raffles, qui s’intéressa beaucoup à l’histoire de Java. Il collecta des antiquités javanaises et prit des notes de ses contacts avec les Javanais lors de ses pérégrinations à travers l’île. Lors d’une inspection à Semarang en 1814, il fut informé qu’un grand monument était caché au milieu de la jungle près du village de Bumisegor Il envoya un ingénieur néerlandais, H.C. Cornelius pour enquêter. En deux mois, Cornelius et ses 200 hommes abattirent, brûlèrent la végétation environnante et creusèrent pour révéler le monument. En raison du danger d’effondrement, toutes les galeries ne purent pas être excavées. Il rapporta ses découvertes à Raffles notamment grâce à de nombreux dessins. Hartmann, un administrateur néerlandais de la région de Kedu, poursuivit le travail de Cornelius en 1835 en finissant de révéler le monument entier. Son intérêt pour Borobudur était plus personnel qu’officiel. Hartmann n’écrivit pas de rapport sur ses activités. En 1842, Hartmann fouilla le stûpa principal et on ne sait pas ce qu’il y trouva même si l’on raconte qu’il y aurait eu une statue de Bouddha dedans. Le mystère reste entier et le stûpa est aujourd’hui vide. En 1873, la première monographie de l’étude détaillée de Borobudur fut publiée, suivie par sa traduction en français, un an plus tard. La première photographie du monument fut prise en 1873 par le graveur flamand Isidore van Kinsbergen.
L’attrait du site se développa lentement et il servit un temps de source de souvenirs et de revenus pour les chasseurs de trésor et les voleurs. En 1882, l’inspecteur-chef des artefacts culturels recommanda que Borobudur soit totalement démantelé et que ses bas-reliefs soient répartis dans des musées, du fait de l’instabilité de la structure. Le gouvernement mandata alors un archéologue, Groenveldt, pour entreprendre une enquête approfondie du site et de sa condition. Son rapport jugea les peurs du risque d’effondrement injustifiées et recommanda de laisser le monument intact. Boro bodur était sauvé à jamais.
L’attrait du site se développa lentement et il servit un temps de source de souvenirs et de revenus pour les chasseurs de trésor et les voleurs. En 1882, l’inspecteur-chef des artefacts culturels recommanda que Borobudur soit totalement démantelé et que ses bas-reliefs soient répartis dans des musées, du fait de l’instabilité de la structure. Le gouvernement mandata alors un archéologue, Groenveldt, pour entreprendre une enquête approfondie du site et de sa condition. Son rapport jugea les peurs du risque d’effondrement injustifiées et recommanda de laisser le monument intact. Boro bodur était sauvé à jamais.
Étonnant en tout cas que l'on ne soit pas tout-à-fait sûr que le plus grand temple bouddhiste du monde ne soit pas ... hindouiste ! Mais qu'importe aujourd'hui ! L'ensemble est splendide et impressionne toujours autant les touristes mais aussi et surtout les indonésiens aujourd'hui majoritairement musulmans qui viennent, innombrables, le visiter.
Une classe d'élèves indonésiens a trouvé une "farang" blondinette de surcroît. Clic clac Kodak ! |
D'un point de vue architectural, Borobudur diffère radicalement des autres édifices du même genre. D'abord parce qu'il est construit sur une colline naturelle alors que généralement ce genre de construction est placée sur des surfaces planes. La technique de construction, elle, ressemble à celle des autres temples de Java. Sans espace intérieur comme dans les autres temples et avec une forme de pyramide, Borobudur et ses stûpas constituent en réalité un unique grand stûpa. Vu d’en haut, le site a également la forme d’un mandala vajrayāna géant représentant à la fois la cosmologie bouddhiste et la nature de l’âme. Sa base est un carré d’environ 118 mètres de côtés. Il possède neuf plates-formes, les six premières carrées et les trois du haut circulaires. La plate-forme du haut possède en son centre un grand stûpa entouré de soixante-douze autres petits.
Stûpas en forme de cloche |
Les stûpas sont en forme de cloches et percés de nombreuses ouvertures décoratives. Des statues de Bouddha assis peuvent être observées par les ouvertures.
Environ 55 000 mètres cubes de pierre durent être pris des rivières alentour pour construire le monument. La pierre était taillée, transportée sur le site et assemblée à l’aide de mortier. Des poignées, des découpes et des queues d’aronde furent aussi utilisées comme joints entre les pierres. Les bas-reliefs furent sculptés sur place une fois la construction achevée.
Borobudur contient environ 2 670 bas-reliefs individuels (1 460 sont narratifs et 1 212 sont décoratifs) qui couvrent les façades et les garde-corps. La surface totale des bas-reliefs est de 2 500 mètres carrés. Ils se répartissent entre le pied enseveli (Kāmadhātu) et les cinq plates-formes carrées (Rupadhatu).
Les panneaux narratifs, qui racontent l’histoire de Sudhana et de la kinnari Manohara, sont groupés en 11 séries encerclant le monument sur une longueur totale de 3 000 mètres. Le pied enseveli comprend une première série de 160 panneaux narratifs et les dix autres séries se répartissent sur les murs et les garde-corps des cadres corridors en partant de l’entrée est vers la gauche. Les panneaux narratifs sur les murs se lisent de droite à gauche alors que ceux sur les garde-corps se lisent de gauche à droite. Cela correspond au pradakshina, le rituel de déambulation circulaire pratiqué par les parents qui tournent dans le sens des aiguilles d’une montre pour toujours garder le sanctuaire à leur droite.
Le pied enseveli présente les rouages de la loi karmique bouddhiste. Les murs du premier corridor ont deux séries de bas-reliefs superposés. La partie haute présente la vie de Bouddha, alors que la partie basse du mur et les garde-corps racontent les vies antérieures de Bouddha. Les panneaux restants sont dévolus aux autres errements dans sa recherche et se terminant par son accession à la Perfection de la Sagesse.
Splendides bas-reliefs. J'aurais bien passé des journées à les admirer. Ce bas-relief de la face nord du temple montre un voilier avec une voile tanjak et des balanciers |
Le monument est équipé d’un système de drainage des eaux de pluie, permettant à l’édifice de résister aux violentes crues de la région. Pour éviter les inondations, cent becs verseurs sont répartis à chaque coin du temple avec chacun une gargouille sculptée unique représentant des géants ou des makaras.
Borobudur servait certainement de stûpa avant d’être utilisé comme temple. Un stûpa est censé être un sanctuaire dédié à Bouddha, mais parfois ce ne sont que des symboles de dévotion au bouddhisme. Un temple, à l’inverse, doit être la maison d’une divinité et avoir des lieux de culte internes. C’est la complexité et la conception minutieuse de l’édifice qui suggère que Borobudur était en réalité un temple. Le culte était remplacé à Borobudur par le pèlerinage. Les pèlerins étaient guidés par un système d’escaliers et de corridors leur permettant d’atteindre la plate-forme la plus haute. Chaque plate-forme représente une étape du chemin vers l’illumination, d’après la cosmologie bouddhiste.
On en connaît assez peu sur l’architecte dont le nom, Gunadharma, est cité dans les légendes locales comme « celui […] qui porte la règle, connaît la division et pense lui-même à la composition des parties ». L’unité de mesure qu’il utilisa était le tala, défini comme la longueur d’un visage humain de la ligne des cheveux sur le front au bout du menton ou comme la distance du bout du pouce au bout du majeur quand les doigts sont tendus à leur distance maximale. Si ces mesures dépendent naturellement des personnes, le monument est construit selon des mesures exactes et régulières. Une étude en 1977 montra que l’on retrouvait souvent les proportions 4/6/9 à divers endroits de l’édifice. Celles-ci furent établies par l’architecte pour poser les dimensions précises du temple. On retrouve également ces proportions à Pawon et Mendut. Les archéologues suggérèrent que ces proportions avaient un rapport avec un des thèmes calendaires, astronomiques et cosmologiques, comme cela se retrouve à Angkor Vat au Cambodge.
La structure principale peut être divisée verticalement en trois groupes : la base (ou le pied), le corps et le sommet (ou la tête), ce qui est comparable aux divisions majeures du corps humain. La base carrée mesure 123 × 123 mètres et a une hauteur de 4 mètres. Le corps est composé des cinq plates-formes carrées dont les hauteurs diminuent. La première terrasse est située à 7 mètres du sommet de la base. Les autres terrasses sont décalées de 2 mètres, ce qui laisse la place à un corridor étroit sur chaque plate-forme. Le sommet est constitué de trois plates-formes circulaires, chacune possédant un rang de stûpas perforés, placés en cercles concentriques. Le stûpa central fait culminer le monument à 35 mètres de haut au-dessus du sol.
Escaliers permettant de passer d'un niveau de plate-forme à un autre |
La division en trois parties du monument représente également les trois étapes de la préparation mentale pour accéder à l’illumination dans la cosmologie bouddhiste, respectivement de manière ascendante : Kāmadhātu (le monde des désirs), Rupadhatu (le monde des formes) et Arupadhatu (le monde sans forme). Ces différences métaphoriques se retrouvent dans l’architecture et les décorations de chaque étage : détaillées à la base, circulaires au niveau du corps et lisses au niveau du sommet.
En 1885, une structure cachée sous la base fut découverte par hasard. 160 bas-reliefs décrivant le Kāmadhātu sont sculptés sur ce pied caché. Les reliefs restant sont des panneaux avec de courtes instructions pour les sculpteurs, illustrant la scène devant être sculptée. La vraie base est recouverte par un support de base dont l’utilité demeure mystérieuse. On pensa d’abord que ce support servait à prévenir les risques d’affaissement du monument. Une autre théorie suggère que ce support fut ajouté pour cacher une base mal conçue, si l’on en croit le vastu shastra, la science indienne de l’architecture et l’urbanisme.
Si vous allez un jour à Borobudur, quittez le site pour rejoindre le dépôt des archéologues. Des milliers de blocs sculptés attendent de retrouver un jour leur place dans le gigantesque puzzle des temples hindo-bouddhiques du centre de Java.
Quand on a vu Borobudur, on se demande ce que l'on peut voir de plus impressionnant comme temple, dans la région. Mais ma visite du temple hindou du Prembanan m'a tout autant époustouflé, peut-être par le calme qui y régnait et par la lumière qui l'enveloppait, à la nuit tombante, après un orage.
Prambanan, que les Javanais appellent aussi Candi Lara Jonggrang, est un ensemble de 240 temples shivaites, construits au IXe siècle sous la dynastie Sanjaya du premier royaume de Mataram dans la région de Java central, à proximité de Yogyakarta. Une inscription datée de 856 marque ce qui est peut-être sa pierre de fondation. Comme Borobudur, Prambanan est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
Le temple central est dédié à Durgā Mahîshâsuramardini (c'est-à-dire "combattant le démon Mahîshâsura"), épouse de Shiva. Il repose sur une structure surélevée de 34 m de côté contenant une statue de la déesse. Cette structure est entourée d'une enceinte de 110 m de côté incluant les temples annexes. Le tout repose sur une plate-forme rectangulaire de 390 × 222 m.
À l'intérieur du temple principal, on trouve des scènes de combats entre le Bien et le Mal... et bien sûr, des représentations de Brahma, Shiva, Vishnu, Ganesh et bien d'autres divinités.
Il y aurait beaucoup à dire sur les nombreux modestes mais splendides temples de Java, mais ....
Pour ce qui est de Borobudur, je me suis fortement inspiré du remarquable article de Wikipedia sur ce sujet (https://fr.wikipedia.org/wiki/Borobudur), leur empruntant les schémas architecturaux.
Par contre toutes les photos sont comme d'habitude de bibi.
Un pigeon de Borobudur |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire