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En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

vendredi 14 juillet 2023

Le safran est enfin arrivé

Il devait arriver début avril, puis fin avril, puis mi-mai, et ainsi de suite ... Commandé en janvier, ce très désiré safran vient enfin de m'être livré à Lesbos... on est mi-juillet !

C'est un sacré engin de 80 kg, long de près de trois mètre (son voile fait 1,8 m et sa mèche 1,2m). Il est tout beau, tout blanc, parfaitement profilé et son axe est fait d'un excellent acier inoxydable de quaité marine, évidemment, qui brille comme du vif argent.

Il a été livré avec les accessoires indispensables que sont les rotules qui, placées au niveau du pont (palier supérieur) et au fond de la coque (palier inférieur),  lui permettent de tourner sans se coincer, malgré les forces énormes qui peuvent s'exercer sur lui, en navigation, mais aussi à l'échouage car, ne l'oublions pas, mon bateau est prévu pour pouvoir se poser sur ses trois pattes que sont ses deux quilles et son safran.

Je vais donc enfin pouvoir penser à mon départ de Grèce !

Il me reste néanmoins à le mettre en place, ce qui devrait être fait lundi prochain (17 juillet) à l'aide d'une énorme grue pour soulever le bateau très haut et d'un engin pneumatique pour soulever le safran très progressivement à l'intérieur des deux paliers et du tube (tube de jaumière). Heureusement les copains sont là pour me filer un sacré coup de main pour cette opération qui nécessite d'être en même temps, sous, dedans et sur le bateau.

Mais avant cela, j'ai exactement deux jours pour préparer le safran. La première chose à faire consiste à déglacer le gelcoat par un léger ponçage. Puis je dois reboucher au mastic époxy une petite cavité du à un choc du safran pendant son transport.

Le sabot du safran est ébréché sur le côté. Il faut le reboucher de façon étanche.
 
Dans la foulée, je vais passer quatre couches d'un primaire époxy qui devient très dur après polymérisation (International Interprotect) sur la surface inférieure de ce sabot, car c'est elle qui va être soumise au risque de poinçonnement quand le bateau reposera sur ses trois pattes

Ensuite, il me reste à passer partout deux couches d'un primaire d'accrochage (International Primocon) qui favorise la bonne adhérence de l'antifouling (deux couches de Jotun Seaforce 90).

En espérant que tout va bien se passer lundi, car je suis vraiment impatient de larguer les amarres.

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