Pendant toute ma balade à l'intérieur et autour du cratère du volcan de Nisyros, je n'ai croisé personne. Ni un paysan ou une bergère, ni un(e) touriste. Bien sûr j'ai attaqué ma randonnée de bonne heure, mais une heure raisonnable quand même (entre 8 et 9 h). Et puis, j'ai marché toute la journée, jusqu'à la fin d'après-midi. Et toujours sans croiser ni même apercevoir quelqu'un.
Alors, je vais rendre hommage à ces boucs, chèvres et chevreaux qui sont venus à ma rencontre, par curiosité, mais surtout en toute confiance.
Après avoir apprécié votre aimable curiosité, et admiré votre si paisible comportement, je vous souhaite longue vie, en troupeau, car à l'évidence, c'est ce mode d'existence que vous préférez. Je ne me fais pas trop de soucis pour les femelles qui sont vouées à faire le lait des fromages grecs. Ni pour les rares et robustes boucs, dont le programme quotidien laisse rêveur. C'est plutôt des petits mâles que je m'inquiète, car s'ils ont eu la chance d'échapper au carnage des fêtes pascales, ils risquent fort de se retrouver dans une assiette pour Noël. Eh oui ! Tout le monde n'est pas à la même enseigne pour les fêtes.
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