Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

samedi 22 mai 2021

Les grands travaux

Çà, c'était Sabay Dii avant les grands travaux.

 

Voila le bateau, après masticage et ponçage intégral de la coque. Les feuilles de plastique pour le masquage sont en place. Il ne reste plus qu'à peindre.

Sabay Dii n'est pas encore repeint en "blanc pur", sa couleur d'origine (RAL 9010). Il vient seulement de recevoir sa couche d'apprêt. C'est pour cette raison que les masques n'ont pas encore été enlevés.

Voici Sabay Dii dans sa livrée éblouissante (mais comme la lumière est très mauvaise, on ne se doute pas de sa blancheur toute liliale).


Il a retrouvé sa bonne mine, et moi aussi !


Mais je ne veux pas d'un bateau tout blanc. Il va me falloir négocier avec le peintre, très réticent, pour mettre du rouge. En attendant, je décide de ne pas enlever les masques du haut.

 

 

Pour le convaincre, je lui montre un photo-montage que j'ai réalisé avec Photoshop, pour qu'il voit ce que je désire.

 

 

Après négociations, il accepte de mettre du rouge, mais à condition que je pose les masques.

 

 

 








Les ouvriers du peintre viennent voir comment je m'y prends. La seule chose qu'ils feront sera de poser les rubans pour la ligne du haut, travail que je ne vérifie pas, à tord, car les lignes ne seront droites ni d'un côté ni de l'autre (mais qui s'en douterait, à part moi, lorsque je naviguerai).

Et voila Sabay Dii prêt à rougir, tout timide qu'il semble ainsi enrubanné.

Sabay Dii n'est pas encore splendide, mais c'est pour bientôt.

Il reste à enlever les masques et surtout à poser les autocollants que j'ai fait réaliser par une entreprise turque.

 

 



 

 


Une petite heure seulement pour tous les placer (grâce à la technique acquise avec les bateaux de régate qui doivent afficher ostensiblement leurs sponsors).
Et voila enfin le travail terminé.

Le blanc est éclatant, le rouge fulgurant. L'ensemble est épatant. Et moi, je suis tout content. Poil aux dents !

C'était en quelques photos la métamorphose de Sabay Dii.

En les regardant, on ne peut imaginer tout ce que cela demande de temps.

En effet, avec les années, le bateau avait reçu de très nombreux petits chocs, notamment de la part des bouées métalliques thaïlandaises. J'avais à cœur de faire disparaître tous ces vilains petits impacts, qui ne se voient pas de loin, mais que j'avais sous le nez chaque fois que je faisais le tour du bateau en me baignant. Et puis, la peinture était devenue toute terne, non plus le "blanc pur", teinte que j'avais choisie à la construction du bateau, mais un blanc de neige sale. En plus, les pare-battages avaient laissé des traces un peu partout.
 
Bref, mon beau voilier, toujours en pleine forme, avait triste mine.
 
Et sa mine me minait, mine de rien !
 
 😒
 
 
 
Donc je me suis mis au boulot, et lorsque j'ai pris ma spatule et mon pot de mastic époxy, j'ai commencé à envisager l'étape suivante :  la peinture pour faire disparaître mes petits emplâtres qui bien que réalisés avec grand soin, n'avaient pas la même couleur que la coque. J'avais déjà été confronté à ce petit problème au Mexique et j'avais acheté le matériel nécessaire à la retouche : un aérographe et un petit compresseur qui permettent, avec de la patience, de faire un véritable travail d'artiste.
Mais vu l'ampleur de la tâche (le nombre d'impacts et surtout la couleur fanée de la coque, j'ai finalement opté pour les grands travaux : masticage complet, puis sablage intégral, puis une couche d'apprêt (un primaire époxy d'accrochage), et deux couches de peinture blanche d'origine.
Mais devant un tel chantier, j'avais besoin d'aide. J'ai contacté un entrepreneur en peinture avec qui j'ai du marchander, comme cela est inimaginable chez nous (prix de départ divisé par 4 !!!) pour qu'un ouvrier repasse après mon masticage pour tout poncer (ils appellent cela un sablage, mais c'est un ponçage à sec, tout simplement) et bien sûr pour peindre (au départ en blanc).
 
Pour vous donner une idée, de la mutation, voici deux photos du cul (c'est le nom officiel de la partie arrière des bateaux) de Sabay Dii avant et après ce travail préparatoire, indispensable pour avoir un bon rendu de la peinture.


Et au final ... 

Sabay Dii a fière allure.

Mais, je ne vous ai pas tout dit, car figurez vous que je dois changer les housses de mes pare-battages qui sont bien fatiguées par des années d'exposition au soleil, et qui marquent la coque. Or j'ai trouvé en Turquie une entreprise qui fait de belles housses solides et résistantes aux UV, avec un grand choix de couleurs et de motifs. J'ai contacté son manageur, en demandant s'il était possible d'avoir des housses personnalisées, en leur proposant quelques modèles. Accord conclu. Mes maquettes ayant des dégradés, ils ne pourront pas les réaliser à l'identique, mais m'en propose une version simplifiée du plus bel effet. Je vais bientôt les recevoir.


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