Santo Domingo

RAPPEL

L'itinéraire que j'avais choisi pour aller de la Guadeloupe au Panama passait par le nord des Antilles plutôt que par la route sud où sévissent quelques pirates vénézueliens et colombiens.
Pour voir notre itinéraire, il vous suffit de faire se déplacer la carte interactive ci-dessous ...

Afficher Gwada Panama sur une carte plus grande

 Cette route nord passe par l'Île d'Hispagnola que se partagent la République Dominicaine et Haïti

Nous sommes donc partis des Îles Vierges pour Santo Domingo, capitale de la République Dominicaine, en contournant Porto Rico, état américain, malgré son nom très hispanique. A Santo Domingo, nous avions rendez-vous avec Maina, la "copine" de Vincent, et donc la cinquième équipière du bateau. Il fallait donc ne pas chômer en route pour la récupérer à sa descente d'avion.
Trois jours de navigation au portant dans des petits airs (de 5 à 15 nœuds de vent).
A l'arrivée, nous avons découvert un port prévu surtout pour les très gros bateaux, plein de détritus, et plein de fonctionnaires (ils étaient 13 à un moment sur le bateau) pour contrôler, qui les identités, qui les papiers et la conformité du bateau, qui pour visiter le bateau à la recherche d'armes ou de drogue...). Et tous de réclamer une bière mais aussi un bakshish pour accélérer les procédures. Cette épreuve une fois terminée et le bateau enfin garé, nous avons découvert notre environnement proche :

 

Eh oui !!! une micro marina ceinturée par une barrière flottante pour arrêter le flots d'OFNI (objets flottants non identifiés).
Mais au delà de cette barrière, nous avons découvert la vraie Santo-Domingo. Et là, on n'a pas été déçus !!!
Une ville pleine de monde sympa et relax, mais surtout une merveille architecturale classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Sa construction fut supervisée par le fils de Christophe Colomb qui avait de bonnes idées, du goût et des moyens.

A vous de juger ...

 

 

 

 

 

 

 

 C'est lui le fiston Colomb

 

Et maintenant voici Frei Anton de Montesinos

personnage vénéré en République Dominicaine,

 car ce moine dominicain ne cessa de se battre pour l'émancipation des "indiens",

c'est-à-dire les premiers habitants des Caraïbes et d'Amérique Centrale.

 

 et un extrait d'un de ses discours (regardez bien la date).