Après presque quatre semaines de dur labeur, Sabay Dii est enfin prêt à reprendre la mer.
Tout a commencé par le nettoyage de l'intérieur, puis ce fut la remise en place des voiles, poulies, cordages, etc. Ensuite, l'installation de la VHF (que j'avais rapportée en France pour vérification), des éléments de sécurité extérieurs (bouée, perche IOR, lampes de repérage de secours, ...). Remontage du guindeau, révision du moteur hors-bord et du moteur in-board, et ainsi de suite pendant une quinzaine de jours.
Mais le plus dur m'attendait ...
En effet, les mois passés dans les eaux chaudes de la marina de Rebak avaient permis à la faune locale de venir se fixer sur la coque, malgré la peinture "antifouling" sensée s'opposer à ce phénomène. Il fallait donc caréner ...
Sabay Dii émerge |
La coque est pleine de coquillages |
Les grutiers décrottent la bête.
Ensuite, ce sera au Karcher, avant de mettre Sabay Dii sur ses trois pattes.
|
Faut soigner le calage |
Malgré un premier grattage et un nettoyage sous pression, l'état de surface de la coque est déplorable. Soit les coquillages sont partis en emportant plusieurs couches d'antifouling (et on a alors un trou de deux millimètres montrant un reste de très vieil antifouling rouge), soit ils ont laissé une partie de la coquille incrustée dans la peinture.
Il fallut donc enlever tous ces restes et gratter, gratter, gratter pendant des heures. Au total trois jours avant de passer aux travaux de peinture.Le bateau est enfin prêt à être remis à l'eau. Au total 8 jours de boulot intense. Pause avant que les grutiers n'arrivent |
Sabay Dii flambant neuf avec ses cinq couches d'antifouling rouge (de quoi tenir deux ans sans caréner, j'espère). |
Hein, que j'ai l'air bien content de ce travail ? |
Et Sabay Dii rejoint son élément préféré |
Encore une petite semaine pour modifier l'organisation du réseau d'appareils de navigation en intégrant le nouveau sondeur et son écran, vérifier que tout marche, ranger et nettoyer tout le bazar, faire les formalités de sortie de Malaisie, et Sabay Dii reprend la mer, direction Phuket en Thaïlande.
Enfin !
Je suis avec toi en pensée pendant tout ce trajet. C’est un peu bizarre mais ce genre de travail (gratter la coque) me manque un peu. Abrazos comme ils disent ici au Mexique.
RépondreSupprimer