Voila un mois que je suis en France pour passer du temps en famille, et revoir les copains.
J'ai laissé Sabay Dii à Rebak (en Malaisie), sous bonne garde (merci Alain et Frédérique) et bien à l'abri du soleil sous l'immense capote que je lu ai confectionné en mai et juin.
J'ai laissé Sabay Dii à Rebak (en Malaisie), sous bonne garde (merci Alain et Frédérique) et bien à l'abri du soleil sous l'immense capote que je lu ai confectionné en mai et juin.
Ce ne fut pas très facile de coudre des pièces de tissus de près de 20 m², dans le carré du bateau et en plus avec une machine à coudre dont le bras n'excède pas 20 cm. Mais ma patience légendaire et ma persévérance unanimement reconnue ont eu raison de tous les obstacles rencontrés dans la réalisation de cet immense taud prêt à affronter le redoutable soleil des tropiques et les vents les plus violents, pendant au moins 10 ans.
Je n'ai lésiné ni sur la qualité du tissu (un acrylique de premier choix aux fils soudés, ce qui permet de le découper aux ciseaux sans avoir à cautériser les coutures, contrairement au Sumbrella), ni sur la qualité du fil (polyester continu traité anti-UV et téfloné, le top du top).
Je n'ai lésiné ni sur la qualité du tissu (un acrylique de premier choix aux fils soudés, ce qui permet de le découper aux ciseaux sans avoir à cautériser les coutures, contrairement au Sumbrella), ni sur la qualité du fil (polyester continu traité anti-UV et téfloné, le top du top).
Quant à la structure de l'ouvrage, elle repose sur des sangles creuses dans lesquelles passent un cordage de 4mm de très faible allongement. C'est lui qui encaisse les contraintes et non le tissu. Pour ce qui est des multiples points d'attache, ils sont réalisés avec de la sangle double qui renforce le tissu au lieu des traditionnels œillets qui constituent toujours des points faibles pour l'ensemble. Bref du costaud !
J'ai conçu ces protections de manière à pouvoir les installer et les retirer très rapidement. Moins de 10 minutes pour l'ensemble, chrono en main. C'est indispensable, car sur un bateau au mouillage, on doit pouvoir décamper en urgence à tout moment, et de si grandes toiles peuvent constituer un handicap pour les manœuvres.
C'est donc avec sérénité que je profite de mon retour au pays. En dehors du côté convivial de la vie en famille, j'utilise une partie de mon temps libre pour faire mon marché "nautique" et acheter les petits trucs nécessaires à la navigation et au confort sur l'eau mais introuvables en Malaisie, et pour préparer la prochaine navigation de Sabay Dii qui démarrera en décembre et devrait le conduire en Méditerranée via le Golfe du Bengale, la Mer d'Arabie, le Golfe d'Aden, la Mer Rouge et le Canal de Suez. Beaucoup de milles en perspectives, et des milles demandant une attention de tous les instants, car la route est particulièrement fréquentée.
Les habitués du blog retrouveront très prochainement tous les détails de cette route peu commune mais relativement sûre de nos jours.