Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

mardi 9 juin 2015

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Que je vous donne quelques nouvelles de Sabay Dii ...

A vrai dire, je n'en ai pas vraiment et c'est plutôt bon signe, selon l'adage "pas de nouvelles, bonnes nouvelles".
En effet, Sabay Dii est attaché à une bouée devant Opua, et normalement, malgré le très mauvais temps qui règne à cette époque sur la Nouvelle Zélande, il devrait y rester sagement jusqu'à ce que je retourne le retrouver vers la fin du mois de septembre.

Bien sûr, il n'est pas tout à fait seul. Il est surveillé par Karl, un professionnel du nautisme qui vit sur un autre bateau très proche et que je paye pour aller inspecter Sabay Dii, une fois par mois (vérifications de routine et mise en marche du moteur pendant une heure). Au moindre problème, il sait qu'il doit me contacter.
Donc, c'est avec sérénité, comme à mon habitude, que je profite de mon séjour en métropole.
Cela ne m'empêche pas de penser à mes prochaines navigations dont voici, en avant-première, une ébauche ...


  • De septembre 2015 à mars 2016, je continue à explorer la Nouvelle-Zélande et tout particulièrement l'île sud qui se prête beaucoup plus à la randonnée voire à l'alpinisme qu'à la navigation côtière.
  • Début avril 2016, cap sur la Nouvelle Calédonie (en jaune)
  • Avril, mai et juin, exploration de la Nouvelle Calédonie à la voile (en vert)
  • Juillet, départ pour la Papouasie Nouvelle Guinée (en rouge)
  • Août et septembre, remontée de tout l'arc indonésien pour arriver à Malaka, au sud de la Malaisie (en bleu).
Comme vous pouvez le constater, j'évite le Vanuatu, au nord-est de la Nouvelle Calédonie, contrairement à mon intention première, car mon expérience dans l'archipel tongien des Hapai visité un an après avoir été dévasté par un cyclone n'a pas été très excitante, et vous vous rappelez certainement que cette année, le Vanuatu a été ravagé par le terrible cyclone Pam.
J'évite aussi soigneusement de rentrer dans les eaux australiennes, à cause des exigences délirantes des australiens en matière de nettoyage des bateaux étrangers et de sécurité alimentaire qui font qu'à l'arrivée en Australie, tout est confisqué, et le bateau doit être sorti de l'eau pour être nettoyé et désinfecté par des sociétés spécialisées, au frais du propriétaire, évidemment. La visite de cet extraordinaire pays se fera donc plus tard et sans bateau.


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