Bienvenu sur le site de Sabay Dii

En laotien, Sabay Dii signifie "bonjour", "salut", "ça va"...
Dans la pratique, cette expression est utilisée chaque fois qu'on est heureux de rencontrer quelqu'un.
Pas étonnant que j'ai baptisé mon bateau "Sabay Dii", non ?

dimanche 16 avril 2017

Yogyakarta, ma ville préférée d'Indonésie

Yogyakarta (ou Jogjakarta ou Yogjakarta) réunit tous les ingrédients que j'espère trouver dans une ville pour lui trouver du charme.
Elle est vivante, animée, avec ses 500 000 habitants, ces pousse-pousses, ces calèches à cheval, sa jolie gare et les trains d'un autre âge qui la traversent, ses petits restos, ses marchands ambulants et ses échoppes artisanales. Et presque pas de voitures ou de motos. Non non, vous ne rêvez pas. Ca peut encore exister.
Encore de vrais pousse-pousses
A Jogja, le cheval est roi
Elle est proche de sites touristiques majeurs comme les temples de Borobudur et de Prambanan, les volcans Kawah Ijen et Bromo qu'elle permet d'atteindre facilement par un réseau de dessertes variées (trains, bus, bémos, avions, taxis).

La ville a une âme et une histoire. Elle est connue comme centre de l'art classique javanais et de la culture traditionnelle comprenant le théâtre d'ombre wayang kulit, le batik, le ballet, le théâtre, la musique, la poésie. C'est également un lieu d'étude, comprenant diverses universités.




Yogyakarta est aussi connue pour son orfèvrerie, notamment le travail de l'argent. 
Le quartier des orfèvres est Kota Gede, dans le sud-est de la ville. Une promenade dans les rues de Kota Gede permet de voir les belles maisons que se sont construites les familles qui se sont enrichies dans le travail de l'argent. À Kota Gede se trouve aussi la tombe de Senopati, seigneur de Mataram dont les conquêtes ont assis l'autorité sur le centre et l'est de Java. La tombe est située dans une belle enceinte de style hindou-javanais. Elle est le lieu d'une cérémonie rituelle les vendredis qui correspondent au jour kliwon de la semaine javanaise de cinq jours (à midi).
La ville doit aussi concilier l'ancien et le moderne. Et justement, Yogyakarta passe pour être à la fois un des sanctuaires de la culture de cour javanaise, et un lieu ouvert sur le monde et la modernité. Preuve en est l'université Gadjah Mada, fondée par le sultan Hamengkubuwono IX en 1946, en plein conflit (1945-49) entre la jeune République et l'ancienne puissance coloniale. Yogyakarta est également un centre de création contemporaine dans les domaines de la musique, de la danse et du théâtre.

Enfin, Jogjakarta offre une large gamme d'infrastructures touristiques
Conclusion : ne ratez pas Jogjakarta !